A travers le projet Mashare Blueberry, la Namibie a pu créer environ 3 000 emplois indirects grâce à l’exploitation des myrtilles.
Ce projet développé par le Mashare Agri Group, marque une avancée majeure pour la Namibie dans la diversification de son économie.
Axé sur la culture et l’exportation de myrtilles, ce projet a permis de renforcer la position du pays sur les marchés internationaux.
À l’origine, les myrtilles étaient cultivées sur 60 hectares. Avec le temps, le projet s’est développé et prévoit désormais d’atteindre plus de 300 hectares.
Mashare Agri Group envisage également d’étendre la production à d’autres régions, avec un fort potentiel identifié dans la région de Kavango.
Cette dernière pourrait, à terme, accueillir plus de 2 000 hectares de culture, créant ainsi plus de 2 000 emplois directs et près de 30 000 emplois saisonniers.
Les marchés d’exportation des myrtilles Mashare incluent actuellement les Pays-Bas, l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, l’Espagne, le Moyen-Orient et Hong Kong, ce qui contribue à diversifier les revenus économiques de la Namibie.
Parallèlement, Mashare Agri Group explore d’autres opportunités agricoles. Un bloc d’essai de 2 hectares a été établi pour tester la viabilité de la culture d’avocats, tandis que des études sont en cours pour d’autres cultures comme les agrumes et les noix. Cependant, la priorité reste donnée aux myrtilles, en raison de leur impact significatif sur la création d’emplois.
Le président de la Namibie veut diversifier l’économie grâce à l’exploitation des myrtilles
Le projet Mashare Blueberry a reçu le soutien du président namibien Nangolo Mbumba, qui a visité le site le 14 novembre.
Lors de sa visite, le président a salué cette initiative, rappelant qu’elle avait déjà créé 600 emplois permanents et pourrait générer jusqu’à 7 500 emplois saisonniers.
Il a encouragé les Namibiens à s’engager dans des projets similaires pour renforcer l’autonomie économique du pays.
En outre, ce projet est une réponse aux défis économiques de la Namibie, qui cherche à diversifier une économie encore largement dépendante des industries extractives comme l’uranium et le diamant.
Malgré sa petite taille, l’économie namibienne repose sur des bases solides, notamment une stabilité politique et des institutions fortes, mais elle reste vulnérable aux fluctuations des prix des matières premières et à sa dépendance vis-à-vis de l’Afrique du Sud.
Mashare Blueberry illustre ainsi le potentiel de la Namibie à se tourner vers des secteurs novateurs et à générer des emplois durables tout en renforçant sa sécurité alimentaire et son indépendance économique.