Le géant Américain Google a procédé au licenciement de 28 de ses employés qui, réclamaient l’annulation d’un contrat avec l’Israël.
En effet, ce mardi 16 avril 2024, des employés de l’entreprise américaine avaient manifesté en demandant à la société de renoncer à un contrat signé avec l’armée et le gouvernement israéliens. .
Ils les accusaient d’avoir empêché leurs collègues de se rendre au travail.
Ainsi, plusieurs personnes se sont réunies devant des locaux de Google à Sunnyvale et ont envahi des bureaux à Seattle et à New York.
Certains ont occupé, à Sunnyvale, le bureau du directeur général de Google Cloud (filiale dédiée à l’informatique à distance), durant plusieurs heures.
« Ils ont envahi des bureaux, dégradé notre propriété et perturbé physiquement le travail d’autres Googlers.
Leur comportement était inacceptable, extrêmement perturbateur et a fait que leurs collègues se sentaient menacés, » a déclaré Chris Rackow, vice-président de la sécurité mondiale de Google, dans une note.
Au cours des manifestations qui ont duré des heures, certains de ces employés qui manifestaient ont brandi des pancartes reprenant la police de caractères et les couleurs du célèbre logo de Google, en lui substituant le mot « génocide », en référence aux victimes civiles palestiniennes de l’offensive d’Israël à Gaza.
Au vu de ces différents comportements, la réaction du géant Américain ne s’est pas fait attendre.
Ce mercredi 17 avril 2024, l’entreprise américaine a procédé à leur licenciement.
Par ailleurs, notons qu’ils réclamaient l’annulation d’un contrat de 1,2 milliard de dollars, baptisé Project Nimbus, portant sur des services d’informatique à distance (cloud) fournis par Google et Amazon à l’armée et au gouvernement israéliens.