Gaz : ce pays africain se positionne comme une alternative pour l’Europe

La politique énergétique algérienne, axée sur l’exploitation et l’exportation du gaz naturel, témoigne d’une vision à long terme visant à consolider sa position sur le marché mondial, particulièrement européen.

Les récentes analyses du marché gazier européen révèlent une tendance haussière significative.

Le hub gazier TTF aux Pays-Bas enregistre une augmentation de près de 6% sur les contrats d’approvisionnement pour janvier, atteignant 48,25 dollars le mégawattheure.

Cette dynamique s’explique notamment par des facteurs conjoncturels et structurels qui redessinent le paysage énergétique européen.

Les prévisions météorologiques pour 2025 annoncent un hiver particulièrement rigoureux en Europe, contrastant avec les températures clémentes de l’année précédente qui avaient entraîné une baisse notable des importations.

Cette perspective climatique,  renforce la position stratégique des fournisseurs alternatifs au gaz russe.

L’incertitude plane sur le renouvellement du contrat de transit gazier russo-ukrainien, qui expire le 31 décembre 2024.

Le refus catégorique exprimé par l’Ukraine laisse présager une possible répétition de la crise énergétique de fin 2022.

Cette situation est d’autant plus préoccupante que l’Autriche vient d’annoncer la suspension de ses approvisionnements en gaz russe.

Face à ces défis, l’Algérie émerge comme une alternative crédible et stable pour le marché européen.

Sa proximité géographique, couplée à une infrastructure gazière développée capable de produire annuellement 30 millions de tonnes de GNL, lui confère un avantage concurrentiel significatif.

 Les performances de l’année dernière, avec l’exportation de 14 millions de tonnes de GNL vers l’Europe, démontrent la fiabilité et la capacité de l’Algérie à répondre aux besoins croissants du marché européen.

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