Ami avec Meiway depuis plusieurs années, l’artiste Gadji Celi s’est confié sur cette grande estime qu’il a envers lui. Il a d’ailleurs invité ses compatriotes à reconnaître ce grand travail qu’a abattu cette légende pour l’évolution de la musique ivoirienne.
« On marchait ensemble. Je lui voue une très grande admiration pour son talent et sa constance sur la scène.
Musicalement, c’est sûr que Meiway ne s’attendait à me voir à la position que j’ai aujourd’hui.
Meiway est un ami de longue date. Nous avons ensemble fait le lycée de Koumassi. Nous étions très proches. On marchait ensemble.
Musicalement, c’est sûr que Meiway ne s’attendait à me voir à la position que j’ai aujourd’hui. Car à l’époque, je jouais au football. Lui pratiquait déjà la musique dans les chorales à l’église, et dans les orchestres, notamment les Génitaux.
Discographiquement parlant, je suis sorti avant lui avec les chansons en hommage aux »Éléphants ». Lui, il a suivi en 1989 avec la sortie de son tout premier album.
Meiway, c’est nôtre génie de Kpalezo. C’est un très bon musicien. Il joue à plusieurs instruments. Musicalement, j’ai beaucoup d’admiration pour lui. Il est resté constant pendant toutes ces années.
Ce qui n’est pas du tout évident dans une carrière d’artiste. Je connais la musique : on ne reste pas aussi longtemps si on ne met pas du sérieux dans ce qu’on fait. Je pense qu’en plus de son immense talent, son sérieux a payé.
Il a beaucoup fait pour la culture en Côte d’Ivoire. Le pays doit le reconnaître. Je lui tire mon chapeau parce que de notre génération, il a su se maintenir. Il est toujours présent.
Je suis resté aussi avec lui à cette même place. Meiway est mon frère, acceptons les choses ainsi« , s’est ainsi exprimé Gadji Celi. Une sortie qui plaira sûrement à son vieil ami.