Football : ces 3 pays maghrébins se battent à cause des propos de cet entraîneur

L’entraîneur intérimaire de la Tunisie, Kaïs Yaâkoubi, a déclenché une tempête médiatique après la défaite de son équipe face à la Gambie en éliminatoires de la CAN.

Dans une sortie fracassante, il a directement mis en cause les pratiques de recrutement des joueurs binationaux par le Maroc et l’Algérie, suggérant l’utilisation de moyens financiers pour les convaincre.

Ces déclarations ont notamment visé des joueurs comme Gouiri, évoquant des « choses incroyables » rapportées par un ancien entraîneur des gardiens de la sélection algérienne.

La riposte marocaine et algérienne ne s’est pas fait attendre. Les médias des deux pays ont vivement condamné ces allégations, les qualifiant de « dérapage » et de « transgression dangereuse » .

Al Mountakhab, publication marocaine, a fermement défendu l’intégrité des Lions de l’Atlas, soulignant que l’attachement des joueurs binationaux à leurs racines et l’attrait du projet sportif constituent les seules motivations de leur engagement.

 En Algérie, ces accusations ont été perçues comme une tentative de discréditer les succès récents des Fennecs dans les compétitions continentales.

Hassan Belhadji, ancien entraîneur des gardiens algériens indirectement mis en cause, a catégoriquement démenti les propos de Yaâkoubi, son ancien collègue à la JS Saoura.

 Il a suggéré que ces déclarations reflétaient davantage une forme de jalousie face aux performances actuelles du football algérien qu’une réalité tangible.

Cette controverse révèle les tensions sous-jacentes entre les nations maghrébines, où le football devient souvent le catalyseur de rivalités plus profondes, notamment dans la course à l’influence régionale et la capacité à attirer les talents de la diaspora.

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