Le Fonds monétaire international (FMI), vient d’annoncer une très bonne nouvelle pour le Sénégal de Bassirou Dioamaye Faye.
Selon les dernières estimations de l’institution, le pays devrait connaître une croissance remarquable de 10,1% en 2025, accompagnée d’une baisse de l’inflation de 2%.
Initialement prévue à 8,3%, la croissance pour l’année en cours est ajustée à 7,1%, reflétant une robustesse économique relative dans un contexte africain marqué par une moyenne de croissance bien moindre.
Les implications de cette croissance significative sont vastes, touchant des secteurs clés de l’économie sénégalaise.
Gemayel a souligné l’importance de politiques budgétaires efficaces, malgré un déficit revu à la hausse, attribué notamment aux intérêts de la dette et aux ajustements nécessaires pour soutenir la croissance continue.
Une des initiatives clés préconisées par le FMI est la révision des subventions énergétiques, jugées excessivement coûteuses pour le budget national.
Cette réforme vise à réorienter les ressources vers des subventions ciblées, bénéficiant directement aux secteurs cruciaux comme l’éducation et la santé, tout en allégeant la pression financière sur le gouvernement.
En termes de financement extérieur, le Sénégal pourrait bientôt bénéficier d’un soutien financier substantiel de la part du FMI, avec une enveloppe envisagée à hauteur de 230 milliards de FCFA, essentiel pour appuyer les objectifs de développement à moyen terme du pays.
Malgré ces bonnes nouvelles, des préoccupations persistent quant à la durabilité de la croissance à long terme et à la nécessité d’une diversification économique accrue pour réduire la dépendance à certains secteurs.
L’accent mis sur la gestion prudente des finances publiques et sur l’amélioration de l’environnement des affaires reste crucial pour capitaliser sur le potentiel économique prometteur du Sénégal.