Fin de FSB au Togo : des chiffres et des réalisations d’un projet d’impact et de réel soulagement des communautés vulnérables

Fin de mise en œuvre du projet de Filets Sociaux et Services de Base (FSB) au Togo. Après 6 ans d’exécution, le FSB rentre glorieusement dans les archives avec de tangibles chiffres et réalisations.

Une cérémonie de clôture du projet a rassemblé vendredi à Lomé les bénéficiaires, partenaires ainsi que les initiateurs (le Gouvernement togolais à travers le Ministère en charge du développement à la base et l’Agence de mise en œuvre l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB).

Le projet FSB est financé par Banque mondiale (28, 260 milliards), l’Etat togolais (4,5 milliards) et l’Agence française de développement (6,559 milliards) à partir de 2022, à hauteur de 39,319 milliards de francs CFA pour lutter contre la pauvreté et la vulnérabilité des ménages et communautés pauvres ciblés en vue d’améliorer leurs conditions de vie à travers, leur accès aux services sociaux de base, leur résilience aux chocs et le renforcement de leur capacité financière.

Ainsi, de 2017-2021, le projet a enregistré 61317 ménages bénéficiaires ayant reçu 15000FCFA par trimestre pendant 2 ans, 200 infrastructures de base mises en place dans 200 communautés ciblées, 41761757 repas chauds distribués dans 337 écoles primaires publiques, 94000 écoliers en moyenne ayant bénéficié des cantines scolaires chaque année.

De 2022-2023, 125000 ménages bénéficiaires des transferts monétaires ont chacun perçu 6 tranches de 15000F CFA, soit un montant total de 90000F CFA par ménage au 31 décembre 2023.

Outre ces résultats d’espoir, des sous-thèmes de causeries éducatives sont développés au profit des bénéficiaires de transferts monétaires, 15000 ménages les plus vulnérables identifiés parmi les 125000 bénéficiaires des transferts monétaires ont reçu chacun une subvention de 100000F CFA.

Aussi un paquet de services est offert aux 15000 ménages les plus vulnérables identifiés en plus des 100000F CFA de subvention pour les appuyer à faire face aux multiples contraintes et à améliorer leur inclusion économique

“C’est ici le lieu de vous dire notre satisfaction d’avoir accompagné le gouvernement pour dépasser tous les objectifs qui ont été assignés au projet et d’avoir répondu avec succès aux attentes des communautés bénéficiaires “ a fait savoir Raphaela Béatrice Karlen, représentante du Représentant de la Banque Mondiale au Togo en présence de Zolika Bouabdallah (Directrice de l’Agence Française de Développement).

Dans sa phase exécutive, le projet FSB a constitué une des réponses pertinentes et structurantes à la problématique d’accès limité des communautés et ménages aux services sociaux de base et aux filets sociaux en permettant à ces derniers de renforcer leurs résiliences aux chocs.

Avec ses nombreuses transformations sociales, économiques et environnementales, il est considéré comme pertinent en ce sens qu’il rentre dans la logique des ODD, s’aligne ensuite sur les priorités nationales et enfin reste en parfaite adéquation avec les besoins des communautés bénéficiaires.

“Ce projet à composantes multiples a transformé des vies. Son impact va bien au-delà de l’amélioration des conditions de vie des élèves grâce aux cantines scolaires et aux transferts monétaires. Il a contribué aux renforcements de la résilience, de la cohésion sociale au sein des communautés et un renforcement du vivre-ensemble grâce aux mesures d’accompagnement, à la formation, aux causeries éducatives, aux renforcement s de capacités des bénéficiaires et des populations à la base dans une approche participative” a expliqué Myriam DOSSOU-d’ALMEIDA, Ministre de développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes qui a clôturé l’atelier.

Bras opérationnel du Ministre de développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, pour rappel, l’ANADEB a la charge de la mise en œuvre de la politique nationale du développement à la base définie par le gouvernement. Elle travaille avec les partenaires au développement en vue d’accompagner les communautés à la base qui sont désormais au centre de leur propre développement, pour réaliser le paradigme du Minimum Vital Commun.