Le Ghana s’engage dans une démarche visant à réduire les coûts de la connexion internet pour ses citoyens.
Cette initiative intervient dans un contexte de mécontentement grandissant des consommateurs ghanéens face à la qualité et au prix des services de données fournis par les opérateurs télécoms.
Joe Anokye, directeur général de l’Autorité nationale des communications (NCA) du Ghana, a récemment annoncé que les coûts des services de données internet devraient diminuer d’ici la fin de l’année 2024.
Cette réduction serait directement liée à l’entrée en service de la société d’infrastructure partagée neutre Next-Gen InfraCo (NGIC).
Selon M. Anokye, ce nouveau modèle permettra aux opérateurs tels que AT, Telecel et MTN de se concentrer sur l’achat en gros de services, sans avoir à investir dans la modernisation des infrastructures ou l’achat de nouveaux équipements pour la 4G. Cette approche devrait se traduire par une baisse des coûts pour les consommateurs.
Une baisse des prix de la connexion internet due au mécontentement des utilisateurs au Ghana
Certains consommateurs attribuent les problèmes dénnoncés à la classification de MTN comme opérateur dominant et aux mesures réglementaires qui en découlent.
Malgré ces critiques, la NCA souligne que le Ghana occupe une position relativement favorable en termes de coûts d’internet mobile.
Selon un rapport de Cable.co.uk, une plateforme britannique de comparaison de prix, le Ghana se classerait au troisième rang des pays d’Afrique subsaharienne et au deuxième rang en Afrique de l’Ouest pour l’accessibilité de l’internet mobile.
La réussite de cette démarche pourrait avoir des implications significatives pour l’inclusion numérique et la compétitivité économique du pays.