Une excellente nouvelle vient de tomber pour les citoyens du Maroc puisqu’ils pourront se rendre au Canada, en Chine et au Brésil sans faire d’escale.
En effet, le Maroc ouvre de nouvelles portes aériennes vers le Canada, la Chine et le Brésil grâce à une expansion historique.
Concrètement, Royal Air Maroc (RAM), la compagnie nationale déploie ses ailes vers de nouveaux horizons avec l’acquisition stratégique de deux Boeing 787-9 Dreamliner.
Cette expansion, dont la première phase s’est concrétisée le 24 novembre avec l’arrivée d’un premier appareil à l’aéroport Mohammed V de Casablanca, annonce l’ouverture de liaisons directes vers Toronto, Pékin et São Paulo.
Il faut noter que cette évolution rentre dans le cadre d’un plan qui veut transformer radicalement le paysage aérien marocain d’ici 2037.
Le programme, soutenu par un contrat-programme gouvernemental, prévoit une expansion sans précédent de la flotte de RAM, qui passera de ses effectifs actuels à 200 appareils, permettant ainsi de desservir 143 destinations à travers le monde.
L’ambition de ce développement se mesure à l’aune des objectifs fixés : la compagnie nationale prévoit de multiplier par quatre son trafic passagers pour atteindre 31,6 millions de voyageurs annuels, contre 7,2 millions actuellement.
Cette croissance devrait se traduire d’ailleurs par un chiffre d’affaires projeté de 94 milliards de dirhams, soit approximativement 9,4 milliards de dollars américains.
Au-delà des nouvelles liaisons vers le Canada, la Chine et le Brésil, Royal Air Maroc planifie aussi une expansion considérable de son réseau, notamment vers l’Europe avec des destinations comme Manchester, Munich, Zurich et Stockholm.
L’Afrique n’est pas en reste, avec des projets de connexions vers N’Djamena, Nairobi et Johannesburg, renforçant ainsi le rôle du Maroc comme hub aérien continental.
L’arrivée du dixième Dreamliner dans la flotte de RAM, célébrée par le traditionnel « Water Salute » à Casablanca, marque plus qu’une simple addition à la flotte existante.
Elle représente la première étape concrète d’une transformation profonde du transport aérien marocain, avec un onzième appareil attendu avant la fin de l’année.