Dans un tournant économique majeur pour le Maghreb, un pays vient de détrôner le Nigeria pour devenir la 3ᵉ économie la plus puissante d’Afrique selon le dernier rapport du Fonds Monétaire International (FMI).
Forte de ses exportations d’hydrocarbures et d’une stratégie de diversification réussie, la nation algérienne accède en effet au podium avec un PIB estimé à 264 milliards de dollars pour 2024.
Cette percée fulgurante est le fruit des efforts d’Alger pour s’affranchir de sa dépendance aux hydrocarbures. Outre les 50 milliards de recettes pétrolières, l’Algérie vise 13 milliards supplémentaires grâce à ses exportations hors secteur des énergies fossiles.
Une diversification économique saluée par le président Tebboune qui se réjouit de la liberté financière retrouvée de son pays.
Au-delà du continent, l’Algérie ambitionne d’intégrer le groupe des BRICS après un premier échec en 2023. Rejoindre cette organisation aux 3 milliards de consommateurs représenterait un formidable tremplin pour les entreprises algériennes.
Cette ascension fulgurante de ce pays du Maghreb contraste avec le déclin du Nigeria, relégué à la 4ᵉ place continentale.
Frappé par une crise monétaire aiguë, le géant ouest-africain voit son PIB dégringoler à 253 milliards de dollars en 2024 contre 477 milliards un an plus tôt. Pour juguler la débâcle du naira, le nouveau président Tinubu mise sur des réformes d’envergure.
Pendant ce temps, l’Afrique du Sud conserve sa première place grâce à des avancées énergétiques et logistiques selon le FMI.
L’Égypte, deuxième économie du continent, profite quant à elle d’un assainissement monétaire mené sous l’égide du Fonds.
Si ces bons résultats régionaux sont encourageants, l’institution de Bretton Woods alerte sur un manque de financements de 70 milliards de dollars pour l’Afrique subsaharienne d’ici 2028. Un défi de taille pour maintenir la dynamique de croissance du continent.
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