La France vient de recevoir une excellente nouvelle des Etats-Unis qui va lui permettre de devenir un leader des énergies vertes grâce à sa dernière invention.
Le flotteur semi-submersible OO-STAR, développé par Bouygues Travaux Publics est ce qu’on pourrait appeler une “technologie disruptive” dans le domaine des énergies vertes .
Conçu pour résister aux conditions maritimes extrêmes, ce flotteur peut supporter des éoliennes de plus de 20 MW et est adapté à un environnement extrême où les vents et l’eau salée accélèrent la détérioration du matériel.
La France, bénéfice d’un littoral de plus de 3 400 kilomètres et de vents forts et constants (le deuxième plus important d’Europe après le Royaume-Uni).
Elle a commencé à s’intéresser à l’énergie éolienne offshore dès les années 2010 avec le parc éolien de Saint-Nazaire.
Si de nombreux retards sont à déplorer (la France ne représentait qu’un peu moins de 2% de l’électricité éolienne en 2023), l’hexagone fait preuve de résilience et commence peu à peu à rattraper son retard.
D’importants projets en chantier en Méditerranée et en Bretagne-sud, ciblées pour des parcs de 250 MW extensibles à 750 MW, illustrent cette ambition.
L’American Bureau of Shipping (ABS) a récemment accordé une Approbation de Principe (AiP) au projet de flotteur OO-STAR .
Cette certification est bien souvent la condition sine qua non à tout projet commercial ambitieux au niveau mondial.
En effet le marché américain est un des plus dynamiques du monde et on ne saurait faire l’impasse dessus si on pense à une industrialisation à grande échelle de cette technologie.
Une conception novatrice qui replace la France dans la course aux énergies vertes
La conception du OO-STAR s’est basée sur une analyse détaillée des conditions météorologiques et des vents, garantissant sa robustesse et sa fonctionnalité à long terme.
Bouygues a également pensé dès le début sa conception pour faciliter sa construction et son installation, rendant le processus plus efficace et moins coûteux.