Un pays d’Afrique du Nord vient de dévoiler un mastodonte en termes de production d’électricité.
En effet, l’Égypte, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, poursuit sa stratégie de transition énergétique en inaugurant un important parc éolien de 252 mégawatts dans le golfe de Suez.
Cette nouvelle centrale, composée de 70 turbines de 3,6 MW chacune, a été mise en service mardi par le ministre de l’Électricité et des Énergies renouvelables, Mohamed Shaker.
Fruit d’une coopération fructueuse entre Le Caire et des institutions financières internationales, ce projet phare dans le développement des énergies vertes injectera 1200 gigawattheures d’électricité par an dans le réseau égyptien.
Un apport non négligeable pour un pays désireux de porter la part des renouvelables à plus de 42% du mix énergétique d’ici 2030.
Au-delà de sa contribution à la sécurité d’approvisionnement, ce nouveau parc éolien revêt un intérêt environnemental de premier plan.
Selon les estimations, il permettra d’économiser 203 000 tonnes de combustibles fossiles et d’éviter le rejet de 469 000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère chaque année.
Cette réalisation de grande ampleur s’inscrit dans une dynamique globale visant à accélérer la transition énergétique de l’Égypte.
Bien que reposant encore majoritairement sur les hydrocarbures, le pays explore activement les gisements de son potentiel renouvelable, estimé à 350 GW pour l’éolien et 650 GW pour le solaire.
Dans cette optique, Mohamed Shaker a annoncé la signature récente de protocoles d’entente avec des opérateurs majeurs pour le développement de 28 GW supplémentaires d’énergie éolienne à un prix très compétitif de 2,4 cents/kWh.
C’est une nouvelle étape décisive dans la diversification du mix et la décarbonation progressive de l’électricité pour ce pays d’Afrique du Nord.
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