Joe Biden a dit ne « pas être certain » que la transition à la Maison Blanche se ferait pacifiquement en cas de défaite de Donald Trump à l’élection de novembre, dans un extrait d’interview à CBS diffusé le 7 août 2024.
« Si Trump perd, je ne suis pas certain du tout« , a répondu le président démocrate à une question sur la possibilité d’avoir une transition pacifique du pouvoir.
« Il pense ce qu’il dit. On ne le prend pas au sérieux. Quand il dit des choses comme ‘si nous perdons, ce sera un bain de sang’, il le pense« , a-t-il assuré.
D’un autre côté, Kamala Harris a aussi averti du danger d’un retour de Trump pour la démocratie américaine.
Accompagnée de son nouveau colistier Tim Walz, Mme Harris sillonne cette semaine des Etats pivots du pays qui décideront du résultat de la présidentielle entre les « tickets » démocrate ou républicain.
Mme Harris cherche à prolonger l’élan et la dynamique amorcés fin juillet après le retrait choc du président Joe Biden.
Dans des discours passionnés à Eau Claire, dans le Wisconsin, le duo a fait vibrer la corde patriotique d’une « Amérique normale » des « classes moyennes« .
L’ex-sénatrice et procureure de Californie, souvent tout sourire et le verbe haut, a attaqué l’ex-président et milliardaire républicain Donald Trump.
Le locataire de la Maison Blanche de 2017 à 2021 « a ouvertement promis que, réélu, il serait dictateur dès le premier jour, qu’il instrumentaliserait la Justice contre ses ennemis politiques (…) et même qu’il, je le cite, ‘abrogerait la Constitution‘ », s’est emportée Kamala Harris.
« Quelqu’un qui suggère d’abroger la Constitution des Etats-Unis ne devrait plus jamais avoir l’occasion de se tenir derrière le Sceau du Président des Etats-Unis« , a lancé la magistrate sous les applaudissements de la foule.
Avec AFP