Après l’ennui de France-Israël, il reste une dernière chance aux Bleus de clôturer l’année en beauté, un choc de prestige à Milan contre l’Italie le 17 novembre 2024 avec en jeu une revanche et la première place du groupe en Ligue des nations.
Ainsi, pour le dernier gala en Italie, Didier Deschamps est en importante mission pour lutter contre la pauvreté du jeu.
La qualification en poche, sans gloire après le 0-0 contre Israël, les hommes de Didier Deschamps bouclent leur stage de ré-oxygénation de six matchs avant de basculer en mars vers les quarts de finale, et plus loin à l’horizon vers les qualifications du Mondial-2026.
S’ils veulent éviter une double confrontation contre l’Espagne, le Portugal ou l’Allemagne, tous premiers de leur groupe, avec en sus le match retour à l’extérieur, les partenaires du capitaine N’Golo Kanté doivent battre les Italiens par au moins deux buts d’écart.
Après la leçon de l’aller au Parc des princes (1-3), les Bleus sont animés d’ »un esprit de revanche sportif« , assure Lucas Digne.
C’était le premier match après la demi-finale de l’Euro-2024 perdue contre l’Espagne (2-1), le lancement du cycle 2024-2026 qui doit conduire à la Coupe du monde commençait bien mal.
« Rectifier le tir »
Dans le cadre du roulement d’effectif, Deschamps pourrait aligner à Giuseppe-Meazza, Digne à gauche de la défense, pour sa 50e sélection, et un milieu avec Kanté, Adrien Rabiot et Guendouzi. Eduardo Camavinga est suspendu.
Le coach pourrait aussi titulariser Christopher Nkunku en attaque et remplacer Ibrahima Konaté par William Saliba en charnière, aux côtés du patron Dayot Upamecano.
Les Italiens présentent un sérieux test avant de basculer dans des matchs plus compétitifs, les quarts de la Ligue des nations, voire la finale à quatre, puis se lancer dans les qualifications pour la Coupe du monde au Mexique, aux États-Unis et au Canada.
« Ils ont un très bon coach (Luciano Spalletti). Je le connais, je l’ai eu à la Roma, c’est un très grand tacticien et un très grand homme« , prévient Digne.
Luciano Spalletti, le sélectionneur italien, se félicite de son côté que son équipe « obtienne de bons résultats sans trop faire de bruit« , avec quatre victoires et un nul en cinq journées.
Contre Israël, « on n’a pas été bon, à nous de rectifier le tir en montrant un autre visage« , promet Digne.
« Jouer un tel match, c’est juste super« , poursuit le défenseur en référence notamment au « mythique » stade San Siro. « J’ai eu la chance de jouer plusieurs fois là-bas, jamais contre l’Italie, mais l’ambiance était incroyable« , se souvient-il. Le stade de Milan est à guichets fermés (78.000 spectateurs) pour un dernier match de gala.
Avec AFP