Les enfants Maradona ont annoncé le 31 octobre 2024 le lancement d’une « Fondation Maradona« , pour « honorer l’héritage » de l’idole du football argentin, et dévoilé quelques traits d’un futur mémorial dans le cœur touristique de Buenos Aires, qui pense accueillir un million de visiteurs par an.
« Nous voulons que notre père soit proche de l’amour des gens, et exaucer le vœu de tous ceux qui veulent lui apporter une fleur« , a expliqué, en référence au mémorial, sa fille Dalma lors d’une présentation privée retransmise sur YouTube.
Le « Mémorial M10« , dont l’ouverture est prévue en 2025, sera situé sur une esplanade au cœur de la capitale, dans le quartier touristique de l’ancien port Puerto Madero, et non loin de la présidence.
D’une surface couverte de 1000 m2, le mémorial, voulu comme « lieu de rencontre, d’admiration et d’hommage« , sera en capacité d’accueillir un million de visiteurs par an, selon le site « m10memorial.com« .
Son accès sera gratuit pour les Argentins, mais ceux-ci pourront faire un don à la Fondation, qui leur permettra d’apposer leur photo sur un « mur d’héritage » au mémorial.
La Fondation, quant à elle, est née du désir de « lui rendre hommage, préserver son héritage, garder sa trace vivante« , a déclaré Dalma, par moments émue aux larmes.
Elle visera, selon son site, à impulser, « avec participation active de la communauté, des projets sportifs ou culturels qui favorisent le développement humain et l’identité nationale« . Présidée par Dalma, elle réunira en son sein Gianinna, Diego Junior, Jana et Diego Fernando, autres enfants reconnus par Maradona, de trois liaisons différentes.
Début octobre, la justice a autorisé le transfert du corps de Maradona vers ce futur mémorial, afin de faciliter les hommages d’Argentins et de touristes « à la plus grande idole de l’Argentine« .
Maradona, qui repose dans un cimetière à Bella Vista, en banlieue de Buenos Aires, est mort en novembre 2020 à 60 ans, d’une crise cardio-respiratoire, sur un lit médicalisé à Tigre (nord de Buenos Aires), où il était en convalescence après une neurochirurgie pour un hématome à la tête.
En mars 2025, doit s’ouvrir le procès sur les circonstances de sa mort, et une potentielle négligence. Sept praticiens, un neurochirurgien et médecin traitant, un médecin clinicien, une psychiatre, une psychologue, un chef infirmier, des infirmiers, doivent être jugés.
La justice a retenu la qualification d’ « homicide avec dol éventuel« , infraction caractérisée lorsqu’une personne commet une négligence, sachant que celle-ci peut entraîner la mort. Elle est passible de 8 à 25 ans de prison.
Avec AFP