La Zambie est l’un des plus grands producteurs de cuivre au monde et ses gigantesques réserves suscitent une extrême convoitise.
Chaque superpuissance développe une stratégie bien huilée pour croquer dans le gâteau. À ce jeu, c’est la Chine qui a pris une longueur d’avance.
D’après l’Agence Ecofin, la société émiratie International Ressources Holding (IRH) souhaite construire un important portefeuille de cuivre en Zambie.
Avec ses moyens colossaux, le groupe émirati veut faire main basse sur les grandes structures qui gèrent le cuivre en Zambie.
Il faut dire que la holding a sorti le grand jeu pour racheter 51 % d’intérêts dans Mopani Copper Mines qui est l’un des mastodontes de la production cuivrique en Zambie.
IRH compte déployer la même stratégie pour acquérir Konkola Copper Mine, l’autre tête de gondole du Cuivre en Zambie.
Pour acquérir Konkola Copper Mines, le groupe émirati devra sortir l’artillerie lourde, car la concurrence est très rude avec des acteurs qui possèdent également une grande puissance de frappe.
Avec cet afflux de capitaux qui se profile à l’horizon, la Zambie peut se frotter les mains.
Dans une récente déclaration médiatique, Situmbeko Musokotwane, le ministre zambien des Finances, a notifié que l’objectif du pays est d’atteindre une production de 1 million de tonnes de cuivre d’ici à 2026.
Pour atteindre cet ambitieux objectif, la Zambie compte sur divers investissements stratégiques.