Dans la résolution de la crise qui oppose le Niger au Bénin depuis plusieurs mois, la réouverture des frontières terrestres reste la mesure très attendue.
Et pour cause, elle est très vitale pour l’économie des deux pays.
Avant une réouverture des frontières, il reste une suspicion forte à lever.
En effet, la junte nigérienne accuse le Bénin d’abriter des bases terroristes pour déstabiliser le Niger.
Ces accusations ont été rejetées d’emblée par le gouvernement béninois. Devant les micros et caméras, Patrice Talon a balayé du revers de la main les accusation selon lesquelles son pays abrite une base française.
Selon les informations relayées par Radio France International (RFI), les deux pays travaillent sur un projet de rencontre entre les chefs d’états-majors.
Du côté de la plateforme de l’oléoduc à Sèmè-Kpodji, le chargement de pétrole se poursuit sans entrave.
Un quatrième navire citerne a quitté les eaux béninoises le mercredi 16 octobre 2024 à l’aube avec 155 000 mètres cubes de pétrole brut nigérien.
Les populations nigériennes et béninoises espèrent de tout cœur que la crise née au lendemain du coup d’État qui a renversé Mohamed Bazoum du pouvoir soit conjuguée au passé.
Mais pour que cela soit une réalité, Patrice Talon et Abdourahamane Tiani doivent mettre de côté leurs intérêts personnels et privilégier l’intérêt général.