En Côte d’Ivoire, plus de 30 personnes se trouvent en détention. Elles avaient été interpellées suite à une marche « pacifique » contre la vie chère.
En effet, le 13 septembre 2024, la plateforme de la société civile, Agir Pour le Peuple (AGIP), avait organisé à Abidjan, la capitale de la Côte d’Ivoire, une marche pour s’insurger contre la cherté de la vie dans le pays.
Ladite marche visait à dénoncer les effets des décisions gouvernementales sur les populations les plus vulnérables.
L’augmentation des prix des produits de première nécessité et du coût de l’électricité faisaient partie des principales préoccupations soulevées par les manifestants.
Malheureusement, les choses ne se sont pas passées comme prévu. Lors de cette manifestation pacifique, plus d’une trentaine de personnes ont été arrêtées.
Parmi les manifestants mis aux arrêts, figure des grosses têtes de ce mouvement.
Quelques jours après ces arrestations, 16 personnes ont été jugées et condamnées à 6 mois de prison ferme, apprend-on des médias locaux.
D’après les informations, ces 16 personnes ont été condamnées pour « troubles à l’ordre public ».
Suite à l’arrestation de leurs confrères, les membres de ce mouvement ont réagi en dénonçant la répression des manifestants et qualifiant les condamnations d’injustes et arbitraires.
Pour rappel, cette marche organisée par la plateforme de la société civile, AGIP, a été un échec cuisant malgré les dispositions prises au préalable.
À en croire les sites locaux, les organisateurs avaient informé les autorités locales et avaient obtenu des garanties quant au bon déroulement de cette manifestation.
Des réunions auraient même été tenues avec les forces de l’ordre pour l’encadrement de cette marche.
Cependant, lors de la marche, la police et la gendarmerie sont intervenues pour disperser les manifestants et procéder à l’arrestation des organisateurs.