Côte d’Ivoire : l’incroyable anniversaire de Zagba le Requin ; plus de 20 millions de FCFA dépensés pour…

Une fois de plus, la star Zagba le Requin a encore relevé le niveau à l’occasion de son anniversaire. La cérémonie a rassemblé de grandes personnalités africaines qui ont débloqué des millions de FCFA pour l’honorer.

Le dimanche 9 juin 2024, le leader de la Team Paiya a organisé une grande fête dans un night-club en Côte d’Ivoire. Mais alors que ses fans pensaient qu’il s’agissait d’une fête ordinaire, ils ont été surpris par la suite.

Sur des clichés ayant circulé sur la toile, les internautes ont découvert que des personnalités ont effectué le déplacement pour célébrer l’anniversaire de Zagba le Requin. On note Paul Pogba, Carmen Sama, Molare, Eric Bailly, Yves Bissouma, Maxwell Cornet, etc.

Au cours de la cérémonie, ils ont été nombreux à faroter l’heureux du jour. Selon le blogueur Bassala Premier, les membres de la Team Paiya ont fait plaisir à leur leader avec plus de 15 millions de FCFA. Quant à Carmen Sama, elle a débloqué 1 million de FCFA pour faroter son ami.

Plusieurs autres personnalités se sont également adonnées au farotage de Zagba le Requin. Toujours selon le blogeur, la somme s’élève à plus de 20 millions de FCFA.

Notons que parmi les invités, la présence de Paul Pogba a énormément surpris les internautes. Le leader de la Team Paiya a ainsi prouvé que sa popularité a franchi les limites de la Côte d’Ivoire.

Pourtant, quelques années plus tôt, Zagba le Requin n’aurait jamais imaginé qu’il serait sur le toit de la Côte d’Ivoire. À cette époque, il était en prison avec son ami Kommander Samo Samo. Au cours d’une interview, il a révélé les faits qui se sont produits et qui l’ont conduit derrière les barreaux.

« C’était pendant la période de la pandémie à Coronavirus où tous les espaces étaient fermés. Plus tard, l’État avait donné un mot d’ordre autorisant le fonctionnement des espaces dans leurs activités, excepté les bars, cinémas, boîtes de nuits, etc.

Après ce mot d’ordre, j’ai attendu une semaine avant d’ouvrir mon espace. Tout le monde avait ouvert à présent, on utilisait donc que la terrasse du coin, car l’espace fermé était encore en chantier.

Tout s’est très bien passé la nuit et tout le monde est rentré. Fatigué, je rentre à la maison. À mon réveil à 11h, je vois un accident sur les réseaux sociaux. Je vois une scène très dramatique, mais en voyant le véhicule de l’accident, je le reconnais.

Entre-temps, je reçois un appel de Samo Samo qui me dit qu’un groupe de jeunes qui étaient à la soirée a eu un accident. Au même moment, un de mes petits me fait savoir qu’un véhicule de police rodait dans le coin.

Je me lève, je vais chez ma maman et je lui explique tout. Ensuite, je décide de me rendre moi-même à la police, puisque je suis le responsable du coin, et ces jeunes qui ont eu l’accident y étaient aussi.

Je vais avec Samo dans un commissariat et je dis que des jeunes ont fait un accident, mais ce n’était pas dans mon espace. Les policiers disent qu’il n’y a rien, mais que nous pouvons quand même aller à la préfecture de police.

On arrête un taxi aussitôt sorti et on y va. Lorsqu’on arrive à la préfecture, on parle à un commissaire et pendant ce temps, on voit les jeunes en question qui y étaient aussi.

Le commissaire nous demande si nous reconnaissons ces jeunes, je dis oui. Les jeunes étaient assis tous tristes et tout. Après ça, le commissaire nous a fait asseoir et il nous donnait des conseils. Après quoi, on pouvait rentrer tranquillement à la maison.

Pendant qu’il nous parlait, il reçoit un appel, et après avoir raccroché l’appel, il nous dit qu’il va nous garder au poste. J’étais étonné, car sans attendre de convocation, c’est nous-mêmes qui avons décidé de venir vers lui. Tout à coup, on vient nous menotter et on nous emmène dans une cellule avec les jeunes en question. J’étais étonné, je croyais avoir manqué un épisode.

Quelque temps après, pendant que nous étions dans la cellule, ils viennent nous appeler à tour de rôle pour nous poser des questions. Nous y sommes restés, et quelques jours après, j’ai vu des policiers venir avec beaucoup de menottes. Là, j’ai compris que c’était pour nous déférer à la MACA.

Ma maman est venue me voir avant. Elle me dit qu’ils ont tout fait, qu’ils posent des questions, mais sans réponse. Ils ont toqué à toutes portes possibles, mais rien, que nous serons probablement déférés à la MACA. Mais que je devais rester fort.

La maman de Samo est venue aussi. Elle nous a parlé et a prié pour nous et tout. Et c’est là qu’on se retrouve finalement à la MACA ».

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