Côte d’Ivoire : le sécretaire géneral de la FESCI met en garde les politiciens

L’actuel secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), Kambou Sié, a émis un avertissement sérieux à l’égard des personnes extérieures qui cherchent à s’introduire dans l’organisation à des fins politiques.

« Des gens tapis dans l’ombre, des élus locaux, voudraient contrôler l’organisation. Et nous, nous refusons. Si demain, il y a des bruits dans les écoles de Côte d’Ivoire, il ne faudrait pas que ces bruits soient imputés exclusivement aux militants actuels de la FESCI.

Il y a des gens qui ne sont pas des militants actuels qui tirent des ficelles. Au nom de ce qu’ils voudraient contrôler l’organisation.

Ils veulent que je sois un simple micro et il y a la main noire d’Adam Smith. Il faudrait que vous soyez informés.

Des gens qui ne sont même pas étudiants sont à la tête de certaines sections. D’autres pour des gestions de sections de FESCI vont s’inscrire dans une école pendant les périodes électorales.

Des gens inconnus de l’école. Je persiste et je signe. Il y a un élu local, homme politique, je ne sais pas s’il est Dieu, mais qui veut contrôler la FESCI.

Tant que je suis SG de la FESCI, je ne vais jamais l’accepter que quelqu’un assît chez lui à la maison et au nom de ses intérêts politiques, tire des ficelles à des fins obscures de notre organisation.

Celui qui veut troubler la quiétude de l’école ivoirienne, nous n’allons pas laisser son bureau paisible. Il ne sera pas en paix dans son bureau.

Nous allons nous donner des moyens pour troubler sa quiétude. En m’attaquant à la drogue, je savais que j’aurais des adversaires internes et externes.

J’ai l’impression que c’est ce qui sort maintenant. Et ceux qui contrôlaient ces canaux mafieux, ce sont eux qui sortent maintenant.

Ils sont en train de recruter dans la rue pour venir faire de la vi0lence à l’université. Les badauds n’ont jamais gagné un combat à l’université.

Quand ils viendront, on ne va pas s’asseoir pour les regarder. Nous avons tellement de preuves. Des audios, des enregistrements de ces pseudos seigneurs », a-t-il déclaré.

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