Côte d’Ivoire : il publie les photos intimes de son ex et se fait chopper par le PLCC

La Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) vient de mettre la main sur un fauteur de troubles.

KOO est une jeune femme qui, pour échapper à la routine quotidienne, passe son temps libre à explorer les réseaux sociaux.

Un jour, elle fait la connaissance de DMK sur TikTok. Leur première conversation se déroule si bien que DMK lui propose rapidement d’échanger leurs numéros de téléphone, ce que KOO accepte sans hésiter.

Au fil des jours, une amitié naît entre les deux inconnus à travers des appels et des messages réguliers, évoluant rapidement vers une relation amoureuse virtuelle.

DMK, prétendant vivre à l’étranger, propose à KOO de participer à des appels vidéos intimes.

Désireuse de maintenir la passion dans leur relation à distance, KOO accepte, ne se doutant pas que DMK enregistre ces moments privés.

Tout semble bien se passer jusqu’à ce que DMK devienne obsédé par ces vidéos à caractère sexuel.

Il commence à envoyer ces vidéos à KOO à tout moment, même à ses heures de travail.

Gênée par ce comportement, elle lui exprime son malaise et lui demande d’arrêter. Face à son refus, KOO décide de rompre et bloque ce dernier. Mais DMK ne tarde pas à réagir.

Furieux, il commence à la menacer et à l’insulter. D’abord, KOO ne prend pas ces menaces au sérieux, jusqu’au jour où un numéro inconnu la contacte et menace de publier les vidéos intimes.

Pour prouver sa détermination, l’inconnu partage des captures d’écran de ces vidéos en story et les envoie ensuite à KOO.

Terrifiée, elle décide de contacter la PLCC via Messenger. Elle est rapidement assistée et orientée vers les bureaux de la PLCC, où elle porte plainte.

Les enquêtes menées par la PLCC, en collaboration avec le Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN) ont conduit à l’interpellation de DMK.

Lors de son interrogatoire, DMK avoue les faits sans difficulté. Il exprime ses regrets et présente ses excuses à KOO.

Pour conclure, DMK a été conduit devant le parquet pour publication d’images à caractère sexuel sur Internet, conformément à l’article 66 de la loi 2013-451 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cybercriminalité.

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