Côte d’Ivoire/Duel entre Didi B et Himra : le journaliste Andre Silver Konan envoie un message aux deux rappeurs

Actuellement en Côte d’Ivoire, un gros clash a vu le jour entre les fans de Didi B et d’Himra. Sur la toile, ils se lancent dans les comparaisons entre les deux rappeurs.

Face à cette polémique qui prend de l’ampleur au fil des jours, le journaliste Andre Silver Konan a fait une sortie à l’endroit des mélomanes. Il s’est exprimé en ces termes :

« Le conseil que je peux donner à mes petits frères Didi B et Himra, c’est de ne pas tomber dans le piège de la rivalité publique et de tout ce qui va avec.

De nombreux Ivoiriens sont ainsi : ils aiment opposer des personnes médiatiques, non pour les voir évoluer, mais pour mieux railler les déboires, les échecs et les ennuis de l’une d’entre elles ou des deux à la fois.

Les clashs entre deux personnes agissant dans le même registre ne servent ni l’une, ni l’autre. L’expérience le montre. Des gens ont tout fait pour trouver un concurrent à DJ Arafat, à savoir Ariel Sheney.

Le premier a très mal pris cela et le second n’est pas devenu la plus grosse star de tous les temps, comme ceux qui le poussaient à rivaliser avec Yôrôbô lui ont fait croire.

Le cas récent est celui de Manadja Confirmé et DJ Congélateur. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui rient de la situation du second et espèrent que le premier ne réussisse pas son prochain concert. Toujours dans l’intention d’en rire.

Combien de fois, des gens n’ont pas cherché à m’opposer à mon frère Assalé Tiémoko ? Je n’ai jamais voulu rentrer dans ce jeu et nous évoluons très bien, chacun dans son registre.

Didi B et Himra, chers cadets, prenez l’exemple sur Josey et Roseline Layo. Combien de fois, des gens n’ont pas voulu les mettre en rivalité ? Elles n’ont jamais voulu entrer dans ce jeu et les deux dames dominent toutes les deux la musique ivoirienne, chacune dans son style.

Je répète : de nombreux Ivoiriens font cela par fantasme et surtout pour mieux rire de vos échecs qui ne manqueront pas. Ils l’ont fait pour Amédée Pierre et Ernesto Djédjé (ça remonte à longtemps donc).

Ils l’ont fait pour bien d’autres et chaque fois, ce n’était pas pour faire d’eux des Fela Kuti ou des Burna Boy, mais pour mieux les railler.

Je répète : ne tombez pas dans ce piège, vous pouvez maintenir vos succès sans vous clasher et sans vous comporter en rivaux.
Dieu nous donne la bonne compréhension« .

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