Le secteur du cacao en Côte d’Ivoire continue de connaître d’importants changements sous la présidence d’Alassane Ouattara comme le montre la dernière somme sur le plateau : 38 milliards.
Et pour cause, cette fois-ci, après la hausse des prix de la précieuse fève, le pays franchit un nouveau cap dans sa quête de modernisation de l’industrie du cacao.
C’est un financement colossal de 38 milliards de francs CFA qui montre le pas.
En effet, l’impressionnante manne financière vient d’être accordée par la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) et Coris Bank International Côte d’Ivoire à Atlantic Cocoa Corporation.
Le but de ces 38 milliards pour la Côte d’Ivoire d’Alassane Ouattara est claire. Il s’agit de soutenir la construction et l’exploitation d’une usine de transformation de cacao à San Pedro.
Pour rappel, la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, cherche à consolider sa position en intégrant davantage la chaîne de valeur.
Le choix de San Pedro comme site d’implantation n’est donc pas anodin. Cette ville portuaire, déjà un hub logistique majeur, verra son importance croître, promettant une optimisation des coûts de production et une meilleure intégration de la production locale.
L’impact économique attendu est considérable. Avec la création prévue de 74 emplois permanents et 96 emplois journaliers, ce projet insuffle un nouveau dynamisme dans la région.
Plus impressionnant encore, l’usine devrait générer une valeur ajoutée dépassant les 104 milliards de francs CFA, un coup de pouce significatif pour l’économie locale et nationale.
Il convient aussi de se rappeler que ce financement intervient dans un contexte de hausse historique des prix du cacao.
En effet, le gouvernement d’Alassane Ouattara a récemment augmenté le prix d’achat aux producteurs de 20%, le fixant à 1 800 francs CFA le kilo pour la saison 2024-2025.