Dans un geste fort, le Cameroun vient de franchir une étape décisive pour réintégrer le ciel de l’Union Européenne.
En signant un contrat de sécurisation avec la société britannique Westminster Group, le pays se rapproche des standards internationaux en matière d’aviation civile, une condition sine qua non pour être retiré de la liste noire de l’Union Européenne.
Ce contrat porte sur la mise en place de dispositifs de sûreté dans 5 aéroports camerounais, dont 4 internationaux, pour une durée de 20 ans.
Westminster s’est engagé à « fournir les investissements et l’expertise nécessaires » afin d’installer des équipements, infrastructures et systèmes conformes aux réglementations en vigueur.
Une démarche stratégique pour regagner la confiance des compagnies aériennes et stimuler le trafic, dans un pays où les risques sécuritaires élevés ont valu une exclusion du ciel européen depuis 2006.
Une décision radicale de Bruxelles, motivée par les carences du Cameroun lors de l’audit de l’OACI en 2018.
Depuis, les efforts se sont multipliés pour remédier aux failles et sortir de cette liste noire devenue un handicap économique majeur.
Avec 64,07% obtenu lors du dernier contrôle de l’OACI, contre 50% quatre ans plus tôt, le Cameroun a déjà amorcé un redressement notable.
La signature de ce contrat avec Westminster marque une nouvelle étape déterminante. En sécurisant ses principaux aéroports, le pays démontre sa volonté de se conformer aux standards les plus exigeants en matière de sûreté aérienne.
Un signal fort envoyé à l’UE, qui pourrait bien déboucher sur une levée prochaine des restrictions de vol.
Une perspective réjouissante pour le Cameroun, qui pourrait ainsi regagner sa place légitime dans le ciel de l’Union Européenne après près de 20 ans d’exclusion.
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