Cette annonce des États-Unis va plaire à l’Afrique ; près de 2500 milliards…

Sur le départ, le président des États-Unis, Joe Biden vient de promettre une contribution historique de plusieurs milliards qui va venir en aide aux pays nécessiteux dont ceux d’Afrique.

On parle de 4 milliards de dollars, soit environ 2500 milliards de francs CFA promis à l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale.

Cette promesse a été faite lors du sommet du G20 à Rio de Janeiro. Elle représente une augmentation significative de 14,3% par rapport à la précédente contribution américaine.

L’initiative qui se veut ambitieuse s’inscrit dans une stratégie de soutien aux pays les plus vulnérables, dont 39 nations africaines figurent parmi les principaux bénéficiaires.

L’engagement des États-Unis à travers ces milliards, prévu sur trois ans, témoigne d’une volonté manifeste de renforcer la coopération internationale en matière de développement, particulièrement en direction de l’Afrique.

Cependant, cette promesse généreuse se trouve confrontée à un obstacle de taille : l’approbation nécessaire du Congrès américain et l’incertitude politique liée à l’arrivée prochaine de Donald Trump à la Maison-Blanche.

Le président élu, connu pour ses positions plus isolationnistes durant son premier mandat, pourrait en effet remettre en question cet engagement financier.

Son historique en matière de politique étrangère, marqué par des tentatives de réduction de l’aide au développement, suscite des inquiétudes légitimes quant à la pérennité de cette promesse.

La prochaine conférence des donateurs, prévue début décembre à Séoul, revêt donc une importance cruciale.

Elle déterminera la capacité de l’IDA à maintenir son soutien vital aux pays les plus pauvres, dans un contexte mondial marqué par des défis croissants : crises climatiques, endettement, conflits régionaux et pressions économiques diverses.

L’enjeu est crucial pour l’Afrique, principal bénéficiaire de ces fonds qui permettent de financer des projets essentiels de développement à des conditions très avantageuses.

La concrétisation de cette promesse américaine pourrait significativement influencer la capacité du continent à faire face à ses défis structurels et à poursuivre sa trajectoire de développement durable.

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