Ce pays va bientôt prêter main forte à la Russie en Ukraine

La guerre entre la Russie et l’Ukraine occupe l’opinion publique depuis plusieurs années et ce mercredi 4 décembre 2024, un autre pays est officiellement apte à s’y inviter.

Même s’il est déjà présent d’une manière ou d’une autre en Ukraine aux côtés de la Russie, la Corée du Nord-est désormais officiellement prêt à s’engager dans ce bourbier. Et pour cause, l’accord de défense russo-coréenne qui est rentré en vigueur ce mercredi 4 décembre 2024.

Selon l’agence de presse de la Corée du Nord KCNA, l’accord de défense signé être les deux nations est rentré dans sa phase opérationnelle. Cela n’a été possible qu’après que les documents ratifiés par le président coréen Kim Jong Un et approuvés par le Parlement russe, ont été échangés à Kremlin.

Forte de ce document, la Corée a l’obligation de volé au secours de la Russie en cas d’agression de ce dernier. Sauf que bien avant cela, les États-Unis d’Amérique avaient déjà reproché à la Corée du Nord d’avoir envoyé une dizaine de milliers de combattants en Ukraine aux côtés de la Russie.

Cet accord de défense permettra au président Russe Vladimir Poutine et à son homologue nord-coréen Kim Jong Un de se porter mutuellement assistance en cas d’attaque militaire, et cela, sans délai. En outre, il facilitera également une harmonisation de leur opposition aux sanctions occidentales.

Kim Jong un et le president de la Russie Vladimir Poutine prêts a se retrouver en Ukraine
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À en croire le média KCNA, le document sera aussi la base d’une “force motrice puissante accélérant l’établissement d’un ordre mondial multipolaire, sans domination ni hégémonie”.

Cette situation ne laisse pas indifférente la Corée du Sud qui estime qu’une armée nord-coréenne aguerrie en Ukraine serait une menace permanente à ses frontières.

Avec sa présence militaire en Ukraine, la Corée du Nord se distingue comme un véritable allié de la Russie. Un allié qui peut le soutenir en armement et en troupe au sol. À la longue, Kim Jong Un pourrait même chiper la place de la Chine auprès de Moscou.

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