Ce pays membre influent des BRICS claque la porte d’une célèbre organisation

La Russie, un membre important du groupe des BRICS, quitte l’Organisation Européenne de la Recherche Nucléaire(CERN).

Le départ de la Russie du CERN marque la fin d’une collaboration fructueuse dans la recherche nucléaire européenne.

 Cette organisation, créée en 1954 pour encourager la coopération scientifique après la Seconde Guerre mondiale, abrite l’un des accélérateurs de particules les plus sophistiqués au monde.

 La présence d’un millier de chercheurs russes témoignait de l’importance de cette collaboration.

 Cependant, l’invasion de l’Ukraine a poussé l’institution à suspendre ses liens avec Moscou.

 Les scientifiques russes ont néanmoins facilité cette séparation en transmettant leur expertise avant leur départ, comme le souligne Joachim Mnich, directeur de la recherche.

Des répercussions majeures pour la science mondiale et bonne nouvelle pour les BRICS

Ce retrait de ce membre influent des BRICS, soulève des inquiétudes au sein de la communauté scientifique internationale. Beate Heinemann, directrice de la division des particules physiques au DESY de Hambourg, anticipe des ralentissements significatifs dans les projets en cours.

La rupture de cette collaboration affecte non seulement les travaux actuels mais remet également en question l’idéal fondateur du CERN : la promotion d’une recherche scientifique transcendant les frontières politiques.

 L’expertise russe, développée au fil des décennies, laisse un vide que les équipes internationales devront combler.

Cette situation illustre comment les tensions géopolitiques peuvent entraver les avancées scientifiques globales, privant la recherche fondamentale de talents et de ressources précieuses.

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