Longtemps sous l’influence occidentale, le Mali, un pays de l’AES a progressivement réorienté ses alliances stratégiques.
Tout récemment, un protocole d’accord d’envergure a été signé entre le Ministère de l’Énergie et de l’Eau et le géant chinois Sinohydro Corporation Limited.
Au cœur de cette collaboration, le Mali va construire une grande centrale solaire de pointe à Fana pour une capacité de 100 MWc et un système de stockage de 50 MWh.
Avec ce projet ambitieux, le pays du colonel Assimi Goita promet de révolutionner le paysage énergétique local.
Il faut toute de même rappeler que l’accord conclu avec Sinohydro va bien au-delà d’une simple installation électrique.
Il représente un véritable bond en avant dans la stratégie de transition énergétique du Mali. La centrale de Fana, véritable joyau technologique, incarnera l’ambition du pays en matière d’énergies renouvelables.
Son déploiement, prévu en deux phases successives, témoigne d’une approche pragmatique et évolutive.
La première étape verra l’installation de 60 MWc, suivie d’une extension à 40 MWc supplémentaires, sous réserve des conclusions des études de faisabilité.
L’impact de ce projet dépassera largement les frontières de Fana. En renforçant considérablement la capacité de production électrique nationale, il contribuera à l’électrification de vastes zones, jusqu’alors mal desservies.
La capitale Bamako, moteur économique du pays, bénéficiera également de cet afflux d’énergie verte.
Cette augmentation de l’offre énergétique est susceptible de stimuler l’activité économique, d’améliorer les conditions de vie des populations et de réduire la dépendance aux énergies fossiles importées de Burkina Faso, un autre pays de l’AES.