C’est un investissement d’envergure à coup de plusieurs milliards qui vient renforcer les liens économiques entre la Chine et l’Égypte.
En effet, la compagnie Wu’an XinFeng originaire de Chine, a conclu un accord lundi pour implanter une usine sidérurgique de 297 millions de dollars (182 milliards de francs CFA) dans la zone économique du canal de Suez en Égypte.
Un projet pharaonique qui permettra d’ériger sur un vaste domaine de 750.000 m² dans la région d’Aïn Sokhna, une unité de production de bobines d’acier laminées à chaud.
Dotée d’une capacité industrielle de premier plan, l’usine est destinée à exporter 70% de ses volumes, essentiellement vers les marchés étrangers.
Au terme des travaux, pas moins de 1.200 emplois directs devraient être créés sur ce site métallurgique flambant neuf.
À plus long terme, la firme chinoise ambitionne même d’étendre les opérations à la fabrication de blocs moteurs pour l’automobile.
Pour les autorités égyptiennes, ce mégainvestissement venu de Chine constitue une nouvelle victoire dans leur stratégie visant à ériger la zone du canal de Suez en hub industriel et logistique de rang mondial.
Un axe de développement économique majeur, sur lequel Le Caire compte capitaliser pour moderniser son appareil productif et attirer les capitaux étrangers.
Déjà partenaire historique, Pékin ne s’y est pas trompé en choisissant ce théâtre d’opération pour y déployer les capacités d’une de ses entreprises sidérurgiques phares.
Un engagement acté de haute lutte par le numéro un de la province chinoise du Hebei, venu parapher l’accord aux côtés du patron de la Zone économique de Suez.
Une signature de prestige qui témoigne de l’importance stratégique que revêt ce projet titanesque pour la Chine.
En investissant des sommes astronomiques dans ce juteux contrat égyptien, Pékin consolide un peu plus son emprise économique sur un partenaire arabe devenu incontournable ces dernières années.
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