L’Egypte, un pays d’Afrique du Nord, augmente son influence sur le continent en renforçant ses relations avec la Tanzanie, les Comores, la Gambie et le Madagascar.
En effet, le ministre égyptien des Affaires étrangères et de l’Immigration, le Dr Badr Abdel-Aty, a eu plusieurs entretiens téléphoniques avec ses homologues africains le vendredi 24 janvier. Il s’est entretenu avec les ministres des Affaires étrangères de Tanzanie, des Comores, de Gambie et de Madagascar.
D’après le porte-parole du ministère, l’ambassadeur Tamim Khalaf, ces échanges ont porté sur le renforcement de la coopération entre l’Égypte et ces pays africains dans divers domaines.
L’objectif est de favoriser les intérêts communs et de contribuer au développement durable du continent. Le ministre Abdel-Aty a affirmé l’engagement de l’Égypte à soutenir les pays africains dans des secteurs clés comme les infrastructures, les énergies renouvelables, l’éducation et la santé.
Il a également évoqué l’importance de l’appui technique, des formations et des programmes de renforcement des capacités.
Le ministre a souligné l’intérêt de renforcer les échanges commerciaux et la coopération économique. Il a mentionné les contributions des entreprises égyptiennes en Afrique et leur volonté d’intensifier leurs activités pour appuyer les efforts de développement des pays du continent.
Abdel-Aty a aussi mis en avant les efforts de l’Égypte pour promouvoir la sécurité et la stabilité en Afrique, ainsi que l’intégration continentale.
Il a insisté sur la nécessité d’une coopération renforcée face aux défis communs comme le terrorisme, le changement climatique et la sécurité alimentaire.
Il a encouragé une collaboration étroite au sein de l’Union africaine et d’autres organisations régionales pour stimuler le développement.
Les ministres africains ont salué le rôle de l’Égypte dans le soutien aux questions africaines et son engagement en faveur de l’intégration régionale. Ils ont exprimé leur volonté de renforcer leur partenariat avec l’Égypte dans différents domaines.
Enfin, il a été convenu de maintenir des consultations régulières pour approfondir les relations et soutenir les candidatures mutuelles au sein des institutions régionales et internationales, notamment l’Union africaine.