L’Égypte veut quitter le statut d’importateur d’automobiles à celui d’exportateur, a indiqué le Premier ministre égyptien, Moustafa Madbouly, le dimanche 12 mai.
Le pays d’Afrique du Nord dépense actuellement plus de 4 milliards de dollars par an en importations de voitures.
Pour économiser ce gros pactole, le gouvernement égyptien a développé une stratégie pour attirer des investisseurs.
Il a mis en place une série de mesures pour que les constructeurs automobiles s’implantent dans le pays.
Ces mesures comprennent des incitations fiscales, une simplification des procédures administratives et un accès facilité aux terrains industriels.
Des premiers modèles d’ici 2025
Grâce à sa politique, « un certain nombre d’entreprises automobiles internationales ont accepté de fabriquer en Égypte », a déclaré le Premier ministre.
Les premières lignes de production devraient être opérationnelles d’ici 2025. L’Égypte pourra exporter des voitures en plus des autres produits (appareils électroménagers, des vêtements, etc.) qu’elle exporte déjà dans plusieurs pays.
Selon le Premier ministre Madbouly, cela devrait permettre au pays d’augmenter ses revenus.
Il a déclaré : « L’objectif est de passer des importations aux exportations au cours de la période à venir.
L’Égypte est capable, si Dieu le veut, avec les mesures prises et un suivi diligent, d’atteindre des exportations d’une valeur de plus de 145 milliards de dollars d’ici 2030″.
Le développement d’une industrie automobile locale devrait également créer de nombreux emplois et contribuer à la diversification de l’économie égyptienne.
En outre, la fabrication locale de véhicules permettra de réduire les coûts de transport et de logistique pour les entreprises et les consommateurs égyptiens.