Ce pays africain va marquer l’histoire avec l’élection d’une femme présidente

Ce pays africain pourrait marquer l’histoire en plaçant une femme à la tête de son gouvernement lors des prochaines élections présidentielles.

La candidature de Netumbo Nandi-Ndaitwah représente un tournant pour une nation confrontée à des défis politiques et sociaux majeurs, mais également une avancée significative pour la représentation des femmes en Afrique.

Ce pays africain n’est autre que la Namibie. Le 27 novembre 2024, les électeurs décideront si Nandi-Ndaitwah, représentante du SWAPO (Organisation populaire du Sud-Ouest africain), deviendra la première femme présidente.

Actuellement vice-première ministre, elle a également occupé des postes clés tels que ministre des Relations internationales et de l’Environnement, consolidant sa réputation de dirigeante compétente et expérimentée.

Depuis son indépendance en 1990, la Namibie a été dirigée par le SWAPO, mais la popularité du parti a diminué ces dernières années, en partie à cause du chômage élevé et de scandales de corruption.

Cette érosion de la confiance place Nandi-Ndaitwah dans une position où elle doit convaincre non seulement les partisans traditionnels de son parti, mais aussi des électeurs sceptiques quant à l’avenir de la Namibie sous la direction du SWAPO.

Sa candidature est également un symbole de progrès en matière de parité. Le SWAPO a adopté des quotas de genre en 2015, exigeant que 50 % de ses sièges parlementaires soient occupés par des femmes.

Si elle est élue, Nandi-Ndaitwah rejoindrait un cercle restreint de femmes leaders africaines, comme Ellen Johnson Sirleaf au Liberia et Samia Suluhu Hassan en Tanzanie.

Avec plus de 1,4 million d’électeurs inscrits, le scrutin sera crucial pour définir l’avenir politique de la Namibie. En cas de victoire, cette élection marquerait une avancée majeure non seulement pour le pays, mais aussi pour le continent africain dans son ensemble, en promouvant une gouvernance plus inclusive et en inspirant d’autres femmes leaders à se lancer en politique.

Cette élection dépasse donc les frontières de la Namibie : elle pourrait redéfinir les normes de leadership en Afrique et ouvrir la voie à une représentation plus équitable dans les sphères de pouvoir.

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