Au Cameroun, le gouvernement en place avec à sa tête le président Paul Biya, entend investir plusieurs milliards de FCFA dans le secteur entrepreneurial.
En effet, selon des plateformes d’informations camerounaises, l’État Camerounais souhaite donner un coup de pouce aux jeunes entrepreneurs locaux.
Ainsi, en collaboration avec des partenaires techniques et financiers, le gouvernement de Paul Biya entend décaisser une enveloppe de 23,7 milliards de FCFA.
Cette initiative salutaire, s’inscrit dans le cadre des programmes Inclusion économique des jeunes (IEJ) et Concours des plans d’affaires (CPA).
Soulignons que ce programme vise à stimuler l’entrepreneuriat juvénile et surtout à réduire un tant soit peu, le taux de chômage dans le pays qui, constitue un défi majeur au Cameroun.
À en croire Actu Cameroun, « selon la répartition, 65000 bénéficiaires seront financés sur la ligne de prêt de la Banque mondiale et les 20 000 autres bénéficiaires seront financés sur les fonds du gouvernement ».
Toutefois, les programmes Inclusion économique des jeunes (IEJ) et Concours des plans d’affaires (CPA) initiés par le gouvernement sont dédiés aux jeunes âgés de 18 et 35 ans.
De plus, le programme IEJ cible une catégorie précise de jeunes. Il s’agit des jeunes entrepreneurs pauvres et vulnérables du secteur informel, qualifiés d’« entrepreneurs de subsistance ».
En ce qui concerne le Concours des plans d’affaires (CPA) il est plutôt destiné aux jeunes entrepreneurs ayant déjà créé une micro, petite ou moyenne entreprise informelle ou géré une petite et moyenne entreprise formelle en phase de démarrage sur une période de 1 à 3 ans.
Selon le ministre camerounais des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Économie sociale et de l’Artisanat, « ce programme répond aux défis rencontrés par les jeunes entrepreneurs et vise à réduire le taux élevé d’échecs des entreprises durant les premières années d’activité. Le programme offre un soutien supplémentaire via un processus compétitif et transparent de sélection, de formation et de financement ».