Burkina Faso / Transformation industrielle de la tomate : Ibrahim Traoré prend une grande décision

Au Burkina Faso, le gouvernement vient de prendre une décision pour rendre opérationnel l’usine de transformation de tomates, SOBTO.

Depuis son accession au pouvoir en 2022, le capitaine Ibrahim Traoré, président du Burkina Faso, n’a cessé de mettre en avant l’importance de l’autosuffisance alimentaire.

L’année passée, il a lancé le projet d’usine de tomates. L’objectif est de réduire la dépendance du pays aux importations alimentaires et à renforcer sa capacité à répondre aux besoins de sa population.

Le Burkina Faso recolte environ 300 000 tonnes de tomates par an. L’usine, une fois opérationnelle, aura une capacité de production de 5 tonnes de concentré de tomates par heure.

Elle sera en mesure de satisfaire non seulement le marché intérieur mais aussi de contribuer aux exportations du pays.

En outre, elle devrait permettre la création de 100 emplois directs et plus de 5 000 emplois indirects, selon les autorités.

Un Projet Soutenu par la Volonté Politique

Le 14 août 2024, le gouvernement a accélérer la concrétisation de la Société burkinabè de tomates (SOBTO) S.A. Il a autorisé l’APEC à y investir 350 millions de francs CFA. Cette participation correspond à 20% du capital social de la SOBTO.

Rappelons que la SOBTO s’inscrit dans un contexte géopolitique particulier. Depuis la création en septembre 2023 de l’Alliance des États du Sahel (AES), qui regroupe le Mali, le Niger, et le Burkina Faso, ces trois pays revendiquent ensemble leur souveraineté en matière économique, diplomatique, et sécuritaire.

Le projet de l’usine de transformation de tomates est un exemple concret de cette dynamique régionale, où les États cherchent à renforcer leur indépendance et leur résilience face aux défis mondiaux.

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