Au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré et son gouvernement ont décidé de la création d’une Agence Nationale de promotion du Tourisme.
Baptisée « Faso Tourisme », elle aura pour but de redynamiser un secteur souvent à la traine.
Le tout a été rendu public ce 6 novembre 2024 par un décret acté lors du Conseil des Ministres.
Cette nouvelle structure va succéder à l’Office national du tourisme burkinabè (ONTB).
« Cette transformation n’est pas un simple changement de dénomination », précise le porte-parole du gouvernement, « elle traduit notre volonté de donner une nouvelle impulsion au secteur touristique burkinabè ».
Une ambition qui se matérialise à travers un double objectif : promouvoir le tourisme tant sur le plan national qu’international, et consolider l’image de marque de la destination Burkina Faso.
L’innovation majeure de cette réforme réside dans la priorité accordée au tourisme interne, désormais considéré comme le pilier central du développement touristique national.
Cette orientation stratégique témoigne d’une volonté politique forte de valoriser le patrimoine local tout en stimulant l’économie nationale.
« Faso Tourisme » se positionne ainsi comme un véritable catalyseur de développement, avec pour mission la professionnalisation des acteurs de l’industrie touristique.
Le projet porté par le gouvernement du capitaine Ibrahim Traoré va bien au-delà d’une simple restructuration administrative.
Il ambitionne de créer un écosystème touristique complet, englobant l’hôtellerie, les circuits touristiques et les voyages.
Cette approche holistique vise à générer des emplois durables tout en mettant en valeur les richesses territoriales du pays à travers la promotion des sites et attraits touristiques majeurs.
La création de « Faso Tourisme » s’accompagne d’un cadre réglementaire solide au Burkina d’Ibrahim Traoré, aligné sur le décret n°2014-609/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 24 juillet 2014, garantissant ainsi une gestion rigoureuse et transparente de cette nouvelle entité.
Notons aussi que cette réforme s’intègre dans une réorganisation plus large du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme, témoignant d’une volonté de modernisation globale des institutions en charge du secteur.