Burkina Faso : la France risque d’être mécontente, Ibrahim Traoré renforce le partenariat militaire avec…

Au grand dam de la France et des États-Unis, le Burkina Faso d’Ibrahim Traoré poursuit son rapprochement avec la Russie.

En effet, la récente visite à Moscou du Premier ministre burkinabè, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla en est la preuve directe.

Et pour cause, elle marque une étape cruciale dans le renforcement des relations bilatérales entre les deux pays, notamment sur le plan militaire et économique.

Le ministre russe de la Défense, Andreï Belooussov, a souligné le caractère amical des relations russo-burkinabè. Pour ce faire, il a mis en avant le respect mutuel et la prise en compte des intérêts de chaque partie.

De plus, il convient de rappeler que cette rencontre s’inscrit dans une dynamique positive qui s’est accélérée ces dernières années, témoignant d’une volonté commune de consolider leur partenariat.

Des discussions plus larges entre le Burkina Faso d’Ibrahim Traoré et la Russie au grand dam de la France

Au-delà des aspects militaires, le Burkina Faso cherche à approfondir ses liens économiques avec la Russie de Vladimir Poutine.

Le Premier ministre Kyélem a exprimé le souhait de son pays d’établir un système indépendant pour faciliter les échanges commerciaux.

La question des transactions monétaires, impliquant le franc CFA et le rouble, est identifiée comme un obstacle majeur que Ouagadougou souhaite surmonter.

Cette orientation stratégique du régime d’Ibrahim Traoré s’inscrit dans une logique de diversification des partenariats, faisant suite à la rupture des liens avec la France.

La Russie est désormais perçue comme un allié fiable et crédible par les autorités burkinabè, qui voient en elle une alternative aux relations historiques avec l’ancienne puissance coloniale.

Ce virage diplomatique et économique du Burkina Faso vers la Russie ne manquera pas de faire grincer des dents à Paris.

Il illustre la recomposition des alliances en Afrique de l’Ouest, où l’influence française est de plus en plus contestée au profit de nouveaux acteurs comme la Russie.

Cette évolution soulève des questions sur l’avenir des équilibres régionaux et le rôle des puissances extérieures dans le Sahel.

Alors que le Burkina Faso fait face à des défis sécuritaires majeurs, le renforcement de la coopération militaire avec la Russie pourrait avoir des implications significatives sur le terrain.

Reste à voir comment ce nouveau partenariat se concrétisera et quelles en seront les conséquences pour la stabilité régionale et les relations internationales du pays.

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