Burkina Faso : Ibrahim Traoré fait une importante demande à la justice du pays

Au Burkina Faso, le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a rencontré le lundi 25 novembre 2024, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Lors de cette rencontre, le chef d’État burkinabè a plaidé pour une justice équitable et surtout accessible à tous les citoyens burkinabè sans distinction.

Pour le patron de la junte militaire au pouvoir au Burkina Faso, il est plus que nécessaire de réformer l’appareil judiciaire burkinabè et de le faire fonctionner de manière à « répondre davantage aux attentes et espoirs des masses populaires ».

« Travaillons à rendre une justice équitable aux Burkinabè, à aller vers une justice réelle qui soit juste vis-à-vis de tous les citoyens ; qu’il n’y ait pas de supers citoyens et des citoyens de seconde zone », a déclaré Ibrahim Traoré.

Le dirigeant burkinabè estime que « rendre justice est un acte noble qui va permettre au pays de se faire respecter ».

De ce fait, il a exhorté les acteurs du système judiciaire burkinabè, notamment le Conseil supérieur de la magistrature, « à plus d’ardeur, de diligence et de transparence dans le traitement des dossiers de tout genre, particulièrement ceux relatifs aux cas de corruption ».

Il faut dire que depuis son accession à la magistrature suprême de l’État, Ibrahim Traoré est déterminé à mettre fin à la corruption dans les services de l’État.

Récemment, le président avait fait une sortie médiatique dans laquelle il a clairement fait savoir que désormais, des mesures seront prises contre les coupables des actes de corruption dans le pays.

Par ailleurs, suite aux doléances du président de la transition burkinabè, le président du CSM, a fait savoir que ces demandes seront prises en compte.

« Chaque membre de ce nouveau CSM a bien pris la mesure des attentes citoyennes et de la profonde nécessité de changement de paradigme qui ont justifié cette réforme », a indiqué le président du CSM.

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