Burkina Faso : Ibrahim Traoré fait parler son cœur à l’endroit des femmes enceintes, des victimes d’accidents graves et des malades de…

Au Burkina Faso, le gouvernement de la transition au pouvoir a décidé de tendre la main aux victimes d’accidents graves, de maladies chroniques, des femmes enceintes et des enfants de moins de cinq ans.

En effet, la junte militaire aux affaires a décidé d’élargir l’accès aux soins médicaux gratuits à d’autres groupes vulnérables sur le territoire burkinabè.

Le lundi 12 août 2024, le ministre burkinabè de la Santé a annoncé qu’en plus des femmes enceintes et des enfants de moins de cinq ans, le gouvernement de la transition avait décidé d’une prise en charge sanitaire gratuite des cas d’accidents graves et des maladies chroniques.

Ainsi, à en croire l’autorité ministérielle, dès 2025, les victimes d’accidents graves et les personnes atteintes de maladies chroniques et sévères bénéficieront d’une prise en charge sanitaire gratuite.

«En plus des soins réservés aux femmes enceintes et aux enfants de moins de cinq ans, les cas d’accidents dont les coûts de soins sont chers seront inclus dans la politique de gratuité de soin», a déclaré le ministre de la Santé, Lucien Kargougou.

Selon le patron du secteur sanitaire burkinabè, les maladies chroniques visées par ces prises en charge sont notamment, le cancer, le diabète, l’hypertension artérielle, la drépanocytose et l’albinisme.

Il faut dire que ces maladies nécessitent de grands moyens financiers pour leur traitement. C’est donc dans le souci d’alléger les charges aux personnes atteintes de ces maux, que le gouvernement a pris cette décision.

« Les soins de ces maladies coûtent chers pour de nombreuses familles burkinabè, et leur inclusion dans la politique de gratuité pourrait alléger ces charges », a souligné le ministre de la Santé.

Si l’État du Burkina Faso décaissait déjà entre 28 et 30 milliards de FCFA par an pour soutenir la gratuité des soins, avec cette nouvelle décision de l’élargir à d’autres groupes, le pays devra augmenter sa mise.

Ainsi, selon le ministère burkinabè en charge de la Santé, l’État devra décaisser une enveloppe supplémentaire entre 10 et 15 milliards de FCFA.

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