Les autorités militaires au pouvoir au Burkina Faso ont entamé la deuxième phase des mesures sociales gouvernementales 2024 adoptées.
Cette deuxième phase du volet social devrait permettre de générer plusieurs centaines d’emplois dans le pays.
Le jeudi 07 novembre 2024, le ministre burkinabè des Infrastructures, Adam Luc Sorgho, a procédé au lancement officiel de la phase 2 des mesures sociales prévues par le gouvernement de la transition, pour le compte de l’année en cours.
Cette étape en rapport avec les Travaux à Haute Intensité de Main-d’œuvre (THIMO), vise en premier lieu à améliorer le cadre de vie des populations en République du Burkina Faso.
En second lieu, cette opération, initiée par la transition au pouvoir, devrait permettre de générer 800 emplois temporaires au profit de personnes vulnérables.
« Ce matin, nous avons procédé au lancement des travaux à haute intensité de main-d’œuvre, qui vont générer des emplois pour certaines catégories de la population, lesquelles vont intervenir dans nos villes pour les rendre propres », a fait savoir le ministre des Infrastructures, Adama Luc Sorgho.
Il est à noter que la décision de procéder au lancement de la deuxième phase de cette initiative, fait suite au succès de l’opérationnalisation de la phase 1. Ayant débuté au mois de février 2024, elle s’est achevée en juillet.
Au total, cinq communes ont bénéficié de cette première phase. Il s’agit des communes de : Dédougou, Fada, Kaya, Ouahigouya et Tenkodogo.
Au terme de cette phase, 1 000 emplois temporaires ont été générés au profit de personnes vulnérables, ce qui a donc motivé le Secrétariat permanent des Travaux routiers à Haute Intensité de Main-d’œuvre (SP-TRHIMO), a procède ainsi au lancement officiel de la phase 2 du programme.
Pour cette deuxième phase, cinq communes sont également concernées. Il s’agit de : Manga, Ziniaré, Koudougou, Gaoua et Banfora.
Selon le ministre burkinabé en charge des Infrastructure, elle va durer du 7 novembre 2024 au 7 mai 2025, avec un total de 800 emplois temporaires à générer.
« Les jeunes, les femmes et les personnes déplacées internes sont les principaux bénéficiaires de l’opération », a indiqué l’autorité ministérielle.