La Chine et la Russie, deux membres influents des BRICS, qui sont en quête de nouvelles opportunités économiques et géopolitiques, ont considérablement augmenté leurs engagements, surtout dans les secteurs clés comme les mines et la défense.
Ce repositionnement s’inscrit dans un contexte de recherche d’autonomie énergétique par les pays africains et de diversification de leurs partenariats internationaux.
Au Mali, un projet ambitieux vient illustrer ce changement de paradigme.
Une centrale solaire photovoltaïque, d’une capacité de 200 mégawatts et s’étendant sur 314 hectares à Sanankoroba, près de Bamako, est en cours de construction.
Dirigée par Novawind, une filiale de l’agence russe de l’énergie atomique Rosatom, cette installation vise à augmenter de 10% la production électrique nationale.
Selon un responsable cette centrale est non seulement la plus grande du pays mais aussi de la sous-région.
L’impact de ce projet sur le déficit énergétique malien est significatif. Bintou Camara, la ministre de l’Énergie, a affirmé lors d’une apparition sur la télévision nationale ORTM que cette initiative allégerait considérablement la pénurie d’électricité que connaît le pays.
Les travaux, d’un montant de plus de 200 millions d’euros, conduite par les 2 membres des BRICS devraient durer une année.
Toutefois, les premiers bénéficiaires recevront de l’électricité au bout de seulement quatre mois.