Quelques semaines après avoir fait des révélations sur les métiers qu’il a exercés dans le passé, le doyen A’salfo est revenu à la charge.
En effet, depuis le bas âge, le doyen A’salfo avait le goût de l’entrepreneuriat. Et maintenant qu’il a fait fortune quelques années plus tard, il n’hésite pas à partager ses expériences avec les jeunes.
Lors d’une interview, A’salfo a dévoilé comment il a associé l’école et le business dans sa jeunesse. Il s’est exprimé en ces termes :
« Ma première activité de jeunesse, c’était de vendre des journaux pendant les vacances scolaires. Ensuite, je suis devenu cireur de chaussures.
J’ai aussi travaillé à la boulangerie d’Anoumabo où je suis resté pendant 2 ans, et j’en garde de bons souvenirs, car à l’époque, avec 1000 FCFA ou 2000 FCFA, c’était suffisant ».
Quelques semaines plus tard, il est revenu sur ses anciens propos et s’en est servi pour envoyer un message d’encouragement à l’endroit de la jeune génération.
« Moi, je n’ai pas honte de le dire : j’ai vendu des journaux à la criée, j’ai travaillé dans une boulangerie, j’ai ciré des chaussures.
Bref, j’ai fait tous les petits boulots possibles qui pouvaient au moins me permettre de survivre, pour ne pas dire « m’en sortir », si je peux utiliser cette expression.
Depuis tout jeune, je n’ai jamais voulu abandonner. J’ai toujours cherché à être autonome, parce que pour moi, après 18 ans, on ne court plus derrière les parents, on se débrouille, comme on dit à Abidjan.
Avant que la musique ne devienne une carrière, une passion transformée en métier, il y avait ces petits métiers qui m’aidaient à avancer dans la vie », a-t-il ajouté.
Notons que cet amour pour l’entrepreneuriat ne s’est pas dissipé au fil des années. A’salfo a connu le succès grâce à sa musique. Mais étant conscient qu’une carrière musicale est parsemée de hauts et de bas, il a décidé d’investir pour assurer ses arrières.
« Nous venons d’un quartier pauvre. Un jour, au vu de notre succès, j’ai dit à mes frères : ‘Cette fois-ci, nous parlons en euros et ça risque de nous faire perdre la tête’.
Mais quand on a de la lucidité, on prend du recul et on se dit qu’il y a des choses qu’il faut faire. En réalité, dans nos chansons, nous-mêmes, nous donnons des conseils aux gens.
Donc tout de suite, il fallait investir dans des choses, car le métier d’artiste est un métier qui connaît des hauts et des bas.
Il fallait préparer le jour où ça n’irait pas bien, d’autant plus que DIEU a permis qu’on ait une longévité, c’est-à-dire 30 ans de succès.
Donc, on a essayé d’investir dans ce qui pouvait être pérenne, d’où notre choix dans l’immobilier, bien qu’on ait commencé dans le transport.
Avoir un abri, c’est déjà la première des choses », a confié le lead vocal du groupe Magic System.