Arrestation d’un homme armé près d’un rassemblement de Donald Trump : la raison

Un homme a été arrêté le samedi 12 octobre 2024, près d’un meeting de Donald Trump à Coachella, en Californie pour possession illégale de plusieurs armes, avant d’être libéré sous caution le même soir, a déclaré dimanche le bureau du shérif local.

« L’ex-président Trump n’a pas été en danger », a estimé le Secret Service, chargé de la protection des hautes personnalités politiques américaines, dans un communiqué conjoint avec le FBI (la police fédérale) et le bureau du ministre de la Justice.

L’annonce survient après deux tentatives d’assassinat à l’encontre de l’ex-président républicain et candidat à la Maison Blanche ces derniers mois, et au moment où celui-ci plaide pour que davantage de moyens soient consacrés à sa sécurité.

Le suspect, présenté comme un habitant de Las Vegas de 49 ans, nommé Vem Miller, était « en possession d’un fusil, d’un pistolet chargé, et d’un chargeur à haute capacité » dans sa voiture, a dit dans un communiqué le bureau du shérif du comté de Riverside, dans l’est de la Californie.

« L’incident n’a pas eu d’impact sur la sécurité de l’ancien président Trump ou des participants à l’événement », poursuit le communiqué.

Le suspect a été arrêté avant l’arrivée de Donald Trump sur les lieux « avec plusieurs passeports sous différents noms, un véhicule non enregistré avec une fausse plaque d’immatriculation, et des armes à feu chargées », a précisé le shérif Chad Bianco lors d’une conférence de presse.

« Il n’y a absolument aucun moyen que quiconque d’entre nous sache ce qui se passait dans sa tête », a-t-il ajouté.

Mais « si vous me le demandez à cet instant, mes agents ont probablement empêché la troisième tentative d’assassinat » contre Donald Trump, a avancé ce responsable élu, connu pour son soutien à l’ex-président et qui s’était exprimé lors du meeting samedi soir.

Le FBI, le Secret Service et le ministère de la Justice ont déclaré dans leur communiqué que l’enquête se poursuivait.

Le suspect a été libéré sous caution contre 5.000 dollars samedi soir et doit comparaître le 2 janvier devant un tribunal local pour les délits de « possession d’une arme chargée » et « possession de chargeur à haute capacité ».

L’équipe de campagne de Donald Trump n’a réagi dans l’immédiat.

L’ex-président républicain avait échappé de peu le 13 juillet à une tentative d’assassinat lorsqu’un tireur avait ouvert le feu pendant un meeting électoral en Pennsylvanie (nord-est), le touchant à l’oreille et tuant un membre de l’assistance.

Mi-septembre, un homme avait également été arrêté, accusé d’avoir voulu tirer sur Donald Trump dans l’un de ses golfs en Floride.

Avec AFP

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