Dans un contexte de guerre en Ukraine et le conflit qui s’étend au Moyen-Orient, de plus en plus de pays modernisent leur armée.
C’est le cas de la France qui modernise depuis peu son parc militaire.
Il y a quelques semaines, le gouvernement annonçait le lancement de son grand chantier de construction de sous-marin ainsi que le développement de nouveaux drones.
Mais l’exécutif ne souhaite visiblement pas s’arrêter là, notamment à l’heure où les tensions internationales sont vives.
En effet, le ministère de la Défense a récemment confirmé que les hélicoptères, notamment les NH90 Caïman, de l’armée française, allaient être équipés de nouveaux radars.
Il s’agit des MAD-XR et fonctionnent à détection magnétique. Ils permettront de repérer les sous-marins qui circulent dans les profondeurs de la mer ou des océans au cours de patrouilles ou de combats engagés.
La France développe son armada militaire
Un outil développé par une entreprise canadienne, du nom de CAE, qui se présente comme étant le leader mondial en matière de développement de technologies en lien avec la détection d’anomalies magnétiques. La version XR de son système MAD (Magnectic Animaly Detection) est une version plus petite (mais tout aussi puissante) que la version MAD originelle.
Pour fonctionner, ce système se base en fait sur l’analyse du champ magnétique terrestre afin de détecter d’éventuels machines et sous-marins immergés, via une éventuelle communication entre le bâtiment et la terre ferme par exemple. À l’avenir, on peut imaginer que ces radars soient ensuite intégrés à d’autres hélicoptères, voire à l’ensemble de la flotte, notamment aux Tigres.
Un radar nouvelle génération, intégré au NH90 Caïman
Cette annonce intervient dans un contexte particulier, marqué par la hausse notable des investissements français et européens en matière de technologies défensives. L’objectif est de développer un parc suffisant pour assurer la sécurité totale des frontières, alors qu’un peu partout dans le monde, des conflits localisés éclatent, comme en Ukraine ou encore du côté de la bande de Gaza.