Antoine Vey, avocat de Samuel Eto’o, s’est exprimé de manière ferme et concise au sujet de l’enquête menée par la Confédération Africaine de Football (CAF) concernant le président de la Fécafoot..
Il a souligné que son client nie toute implication dans une conversation supposée portant sur des actes de corruption.
Dans cette conversation audio, Eto’o aurait plutôt tenté de rassurer le président d’un club sur des problèmes rencontrés, sans pour autant évoquer des moyens illégaux pour les résoudre.
Vey a également remis en question la pertinence de cet enregistrement dans le cadre de la procédure en cours.
Selon lui, cette enquête ne repose sur aucun fondement solide et semble avoir été ouverte dans le seul but de créer une publicité négative autour de son client.
« M. Eto’o ne reconnaît pas avoir participé à une conversation dans laquelle il parle évidemment de corruption.
Si vous écoutez l’audio, il essaie de rassurer le président d’un club sur certains problèmes qu’il rencontre.
Il dit que le problème sera réglé, mais il ne dit pas que c’était par des moyens illégaux ou quoi que ce soit du genre.
On ne voit pas vraiment à quoi sert l’audio.
Cela n’a pas grand-chose à voir avec la procédure et n’est qu’une partie d’une campagne visant à nuire à la réputation d’Eto’o.
Nous pensons que cette enquête ne repose sur rien et qu’elle a été ouverte uniquement pour créer une publicité négative à l’égard de M. Eto’o […] Nous n’acceptons pas la façon dont ils agissent.
Si vous prenez la chronologie, nous ne comprenons pas pourquoi l’audience a lieu maintenant et pourquoi elle n’a pas eu lieu en août.
Nous pouvons également constater que les gens utilisent ce genre d’absurdités procédurales pour créer de fausses nouvelles à son sujet », a-t-il déclaré.