AES : Tiani, Ibrahim Traoré et Assimi Goïta défient une nouvelle fois la CEDEAO

Aucun moyen de faire plier les dirigeants de l’AES, Tiani, Ibrahim Traoré et Assimi Goïta pour un potentiel retour au sein de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

En effet, les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), le Niger, le Burkina Faso et le Mali maintiennent leur position vis-à-vis de la CEDEAO.

Depuis l’ascension de la junte militaire à la magistrature suprême de l’État dans ces trois pays sahéliens, Niamey, Ouagadougou et Bamako ne manquent pas une occasion de démonter leur hostilité vis-à-vis de l’organisation sous-régionale.

Invités de nouveau à une réunion de l’institution ouest africaine, le Niger, le Burkina Faso et le Mali ont brillé par leur absence.

En effet, au cours de la semaine écoulée, les ministres de la Défense et des Finances de la CEDEAO se sont réunis à Abuja au Nigeria.

L’objet de cette rencontre portait sur la mise en place d’une « force en attente » dans le but de lutter contre le terrorisme.

Bien que concernés par le sujet, Niamey, Ouagadougou, Bamako n’y ont pas pris part malgré l’invitation de l’organisation.

Une énième manière pour les États membres de l’AES de démonter leur volonté de ne plus appartenir à l’instance ouest africaine.

Pour rappel, le Niger, le Burkina Faso et le Mali ont conjointement pris la décision de se retirer de la CEDEAO.

Si plusieurs actions sont menées depuis pour faire revenir Tiani, Ibrahim Traoré et Assimi Goïta sur leur décision, les trois hommes forts de Niamey, Ouagadougou et Bamako clament qu’il s’agit d’un retrait définitif.

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