A travers la Grèce, ce pays africain va permettre à l’Europe de se passer du gaz russe

Encore dépendante du gaz russe malgré les tensions, les pays d’Europe trouvent une nouvelle solution par le biais d’un accord entre la Grèce et l’Egypte.

Le lundi 14 octobre 2024, le ministre égyptien du Pétrole, Karim Badawi, a assisté à la signature d’un accord entre EGAS et la société grecque Copelouzos.

La Grèce veut devenir un hub énergétique pour permettre à l’Europe de se passer du gaz russe. Il y a de cela 2 ans, le pays a construit un terminal de gaz naturel liquéfié (GNL).

Ce terminal d’une capacité annuelle d’environ 5 milliards de mètres cubes de gaz permet d’approvisionner les voisins de la Grèce.

Malgré cela, le besoin en gaz se fait toujours ressentir. La Grèce a donc signé un accord avec l’Egypte pour fournir l’Europe de l’Est.

Accord entre la Grèce et l’Egypte pour une indépendance en gaz vis-à-vis de la Russie

Dans les détails, l’accord signé le lundi vise à créer une coentreprise basée en Grèce entre l’Egyptian Natural Gas Holding Company (EGAS) et le groupe grec Copelouzos.

Il permettra le commerce, le transport, la fourniture et la regazéification (transformation du GNL à l’état gazeux) du gaz en Europe de l’Est et en Grèce.

Cet accord est l’un des fruits de la réunion du président Abdel Fattah El Sisi avec le président de Copelouzos Grèce.

L’accord a été signé par Yasser Mohamed, président d’EGAS, et Panos Mochandro, directeur du développement commercial du groupe Copelouzos, en présence de Dimitris Copelouzos, président du groupe grec.

L’Egypte veut renforcer son rôle de hub énergétique dans le commerce du gaz naturel liquéfié (GNL). A travers l’accord, le pays va pouvoir augmenter les échanges commerciaux avec les pays de la Méditerranée orientale.

En dehors du gaz, l’Egypte et le groupe grec veulent signer des accords dans le secteur pétrolier.

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