Niger : la Banque Mondiale prend une décision qui va plaire aux putschistes et à la population

C’est un véritable bol d’air frais pour Niamey. La Banque mondiale a annoncé ce 15 mai la reprise immédiate du décaissement des fonds pour les projets en cours au Niger, ainsi que la préparation de nouveaux programmes.

Une décision salvatrice qui devrait ravir autant les autorités issues du récent coup d’État militaire que la population.

Selon un communiqué du responsable des opérations au Niger, Han Fraeters, l’institution de Bretton Woods lève le gel imposé ces dernières semaines pour renouer avec le financement du développement dans ce pays parmi les plus pauvres au monde.

Exit donc l’attentisme, place désormais à l’accélération ! La Banque mondiale a d’ores et déjà identifié les chantiers prioritaires pour un redémarrage en douceur, mais rapide du soutien financier au Niger.

Parmi les premières étapes : faire signer dans l’urgence une centaine de contrats en souffrance, regrouper les demandes de décaissements sur les 9 derniers mois, et instaurer un suivi hebdomadaire resserré sur l’état d’avancement des projets.

Une mobilisation tous azimuts pour que les financements, indispensables, puissent rapidement être réinjectés sur le terrain nigerien.

L’éducation, la santé, l’agriculture ou encore les infrastructures : autant de secteurs vitaux qui devraient ainsi être relancés.

Cette reprise des décaissements est un signal fort envoyé par les bailleurs, qui avaient suspendu leur aide après le coup de force militaire de 2023.

En rouvrant les vannes, la Banque mondiale manifeste son engagement à accompagner le Niger malgré la transition politique.

Un répit de taille pour les nouvelles autorités, qui disposent désormais de marges de manœuvre financières pour stabiliser le pays et concrétiser les promesses faites à la population.

Reste à voir si cet appui renouvelé de la Banque Mondiale suffira à répondre aux immenses défis économiques et sociaux au Niger.

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