Le président de la transition au Burkina Faso, Ibrahim Traoré, va se réjouir de ces performances réalisées par les sociétés publiques du pays.
Si l’année 2022 est une année charnière pour le Burkina Faso en raison des deux coups d’État que le pays a subis, la plupart des grandes sociétés d’État dudit pays se sont montrées plus que résilientes à la période sus-indiquée.
En effet, sur les 22 entreprises d’État que compte le pays, 19 ont fait l’objet d’une évaluation dont les résultats démontrent un chiffre d’affaires cumulé en hausse de 27% à 1 694 milliards de FCFA.
Parmi ces établissements évalués, dix ont réalisé un chiffre d’affaires cumulé de 1 686 milliards de FCFA, soit 99,5% des fonds totaux générés par les entreprises d’État, selon les informations consultées par Sika Finance.
Ainsi, ces sociétés publiques jouent un rôle important dans le dynamisme de l’économie locale.
SONABHY, SONABEL, LONAB, trois poids lourds de l’économie Burkinabè
Ce sont près de 1 587 milliards de FCFA de chiffre d’affaires que ces trois sociétés d’État ont générés en 2022, soit près de 94% du chiffre d’affaires total des 19 entreprises publiques évaluées.
Ainsi, ces trois établissements conservent leur place de leader historique parmi les plus grandes sociétés publiques du Burkina Faso dirigé par Ibrahim Traoré.
Dans le détail, la Société Nationale Burkinabè d’Hydrocarbures (SONABHY), spécialisée notamment dans le transport et la commercialisation d’hydrocarbure, demeure de loin la plus prolifique du pays avec un chiffre d’affaires qui a dépassé le cap de 1000 milliards à 1 130 milliards de FCFA contre 774,4 milliards de FCFA en 2021.
Le secteur de l’électricité, dirigé par la SONABEL, prend la 2ème marche grâce à un chiffre d’affaires de 250 milliards de FCFA, contre 207 milliards FCFA pour la loterie nationale (LONAB).
Après ces trois mastodontes, viennent d’autres entreprises, à savoir la compagnie de distribution d’eau potable, ONEA (52 milliards de FCFA), la poste BF (28 milliards de FCFA), le centre de gestion des cités CEGECI (4,4 milliards de FCFA) et le géant de l’immobilier SONATUR (4,2 milliards FCFA).
On note également la présence du Laboratoire National du Bâtiment et des Travaux Publics (3,8 milliards de FCFA), l’industrie de la farine MINOFA (3,7 milliards de FCFA) et la compagnie agro-alimentaire SONAGESS (1,5 milliard de FCFA).
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