Liberté d’expression et intelligence artificielle : les juridictions togolaises et béninoises à l’école de l’UNESCO

L’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) reste très préoccupée par la liberté d’expression, l’accès à l’information, la sécurité des journalistes, l’intelligence artificielle et l’État de droit.

Son bureau régional ouest africain, les juridictions togolaises et béninoises ont démarré le 29 novembre 2023 à Lomé un atelier d’échanges sur la jurisprudence internationale et africaine sur la liberté d’expression et la sécurité des journalistes.

Pendant 3 jours, 70 juges, procureurs et magistrats des deux pays renforceront leurs connaissances et capacités à dignement utiliser la jurisprudence régionale, continentale et internationale en matière de liberté d’expression et de sécurité des professionnels de la communication.

Plus intéressant, les acteurs du système judiciaire amélioreront aussi leur connaissance sur l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans le système judiciaire ainsi que les défis que pose l’IA sur les droits de l’homme.

« Je me félicite de ce que cette rencontre permettra d’apprécier les résultats des différentes activités déroulées dans le cadre de ce projet, d’échanger sur les différentes perspectives afin de mieux aborder les questions de liberté d’expression et de sécurité des journalistes au Togo et au Bénin » a indiqué Komlavi DOUSSIMELE, Représentant la SG de la Commission nationale togolaise pour l’UNESCO (partenaire de l’atelier).

A en croire les mots de circonstance en mode virtuel de Dimitri SANGA, Directeur du Bureau régional multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest, depuis le démarrage de ce programme, cette initiative a bénéficié à plus de 37000 acteurs judiciaires à plus de 160 pays à travers le monde qui ont acquis des connaissances et des normes internationales et régionales en matière de liberté d’expression, de droit à la formation et de sécurité des journalistes depuis 3 ans maintenant et sur l’intelligence artificielle et les droits humains qu’on aura à voir au cours de la présente séance. « En Afrique de l’Ouest, le bureau Dakar a organisé des sessions régionales et nationales dans plusieurs pays notamment la Gambie, le Ghana, le Mali, le Nigéria et le Sénégal » a-t ’il ajouté.

Le gouvernement togolais, reconnait à l’ouverture des travaux Tchalim KADANGA, Directeur de cabinet et représentant le Garde des sceaux, Ministre de la justice et de la législation, est résolument engagé dans le processus de renforcement de la communication et de la démocratie au Togo. « A ce titre, il accompagne la presse togolaise depuis des années tout en restant à bonne distance ni trop près, ni trop loin en soutien. Des avancées notoires ont été ainsi faites » a -t’il rassuré.

Outre la liberté d’expression et la sécurité des journalistes, la rencontre de Lomé visera également à renforcer les capacités des acteurs judiciaires sur l’intelligence artificielle et l’État de droit conformément à la recommandation de l’UNESCO sur l’éthique de l’intelligence artificielle afin de leur permettre de prendre des décisions relatives aux systèmes d’IA qui soient conformes aux normes internationales en matière de droits de l’homme.

 

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