JMM 2023 : 50 ans après la convention « MARPOL », le Togo continue son engagement

En 1973 et à l’initiative de l’Organisation maritime internationale (OMI), les états ont adopté la convention de lutte contre la pollution marine (MARPOL). Un demi-siècle après, l’institution onusienne a retenu le thème « 50 ans après MARPOL, notre engagement continue » pour célébrer le 28 septembre 2023, la Journée mondiale de la mer. Au-delà de la mise en lumière de la Convention MARPOL, le thème reflète la longue histoire de l’Organisation en matière de protection de l’environnement contre les incidences des transports maritimes par le biais d’un cadre réglementaire solide et souligne son engagement permanent.

Au Togo, une rencontre de sensibilisation aux acteurs majeurs de l’écosystème marin a été organisée jeudi  par le Haut Conseil pour la Mer afin de faire le point des prouesses et défis enregistrés.

La thématique, reconnait le Ministre Conseiller pour la Mer, s’inscrit dans la droite ligne des réformes du domaine maritime initiées par le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, à travers l’Axe 3 de la Stratégie nationale pour la mer et le littoral, intitulé « Protéger durablement l’environnement marin et côtier », du livre VI du code de la marine marchande relatif à la pollution marine et des différents documents, notamment la loi relative à l’aménagement, à la protection et à la mise en valeur du littoral.

« Cette thématique s’insère dans la Charte africaine sur la sûreté et la sécurité maritimes et le développement en Afrique (Charte de Lomé), notamment dans le cadre des mesures d’atténuation des effets du changement climatique et des menaces environnementales, dans le déversement de déchets toxiques et dangereux et dans la coopération dans le cadre de la lutte contre les crimes en mer. Cette journée, célébrée dans le monde, permet d’informer le public sur les enjeux environnementaux, mais aussi sécuritaires liés à la mer et au fonds marins » a expliqué Stanislas BABA dans son discours inaugural et de bienvenue.

   Journal TVT du 28 septembre 2023

Dans son souci de faire de son potentiel marin un levier d’essor économique de référence, le Togo s’est doté de plusieurs traités et conventions. Au rang de ceux-ci le pays peut fièrement doigter  la ratification en mai 1989 de la Convention MARPOL et ses cinq (05) premières annexes, l’adhésion à l’annexe VI et leurs transpositions dans le corpus juridique national, notamment la loi-cadre sur l’environnement, la loi portant code la marine marchande, la loi portant nouveau code pénal, le décret fixant les règles, les conditions de transport et les modalités de gestion des marchandises dangereuses dans les ports et les espaces maritimes sous juridiction togolaise, et le décret relatif aux opérations de transbordement en mer.

« Cette journée, non seulement vous offre une ultime occasion de vous informer et de vous former sur les enjeux environnementaux du milieu marin et les défis sécuritaires et économiques liés à la mer et au fonds marins mais aussi et surtout vous donne l’opportunité de prendre conscience qu’il faut lutter contre la pollution maritime. Le transport maritime est également une source accrue de pollution contre laquelle il faut lutter en optant pour un transport maritime responsable et moins polluant. Je vous invite donc à profiter des riches communications qui vous seront servies par le parterre d’experts retenus à cet effet » a conseillé  Katari FOLI-BAZI, Ministre de l’environnement et des ressources forestières à l’ouverture des travaux.

Journée de partage de connaissances, l’atelier de sensibilisation a été marqué par des communications sur la Convention MARPOL et ses annexes, les avancés du Togo, 50 ans après l’adoption de cette convention, l’efficacité de MARPOL et ses annexes ainsi que sur la pollution marine par les navires et les processus d’indemnisation.

Le Haut Conseil pour la Mer est l’organe suprême de l’Organisme National chargé de l’Action de l’Etat en Mer où les décisions politiques maritimes se prennent afin de les traiter en stratégie par les services du conseiller pour la mer puis l’opérationnalisation de ses décisions  par la préfecture maritime troisième organe de l’ONAEM.

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